Un document du CTC (Contrôle technique de la construction) atteste de la vétusté de la maison. La demande de relogement n'a pas trouvé d'écho auprès des responsables locaux. La famille Ouamrane, résidant dans une vieille bâtisse sise au 71 rue de la Consulaire dans le quartier mythique de Z'ghara à Bologhine et qui menace ruine, ne sait plus à quel saint se vouer face au laxisme des responsables de l'APC de Bologhine et de la wilaya déléguée de Bab El Oued. En effet, vivant sous une véritable menace dans ce logement vétuste et qui s'est sensiblement dégradé depuis le tremblement de terre de mai 2003, le père, Samir, aux ressources très limitées, a frappé à toutes les portes, sans trouver de solution au problème de sa petite famille avec un enfant en bas âge. Cette famille nécessite un relogement immédiat, vu le danger imminent qui la guette, car elle vit un danger permanent, en plus des maladies dues à cette précarité, comme la mère et son enfant qui ont contracté la tuberculose. La mère souffre de diverses allergies, conséquence de la vétusté et de l'humidité dans la demeure. M. Ouamrane a officiellement fait une demande de relogement depuis 2006 et malgré le certificat des services du Contrôle technique de la constructions (CTC), dont nous détenons une copie attestant de la vétusté du logement et du danger permanent guettant le famille, les autorités de la localité affichent un laxisme déconcertant, pouvant être assimilé à une non-assistance à personne en danger. La famille Ouamrane, dont l'état de santé de ses membres ne cesse de se dégrader à cause de ces conditions de vie inhumaines, a adressé pas moins d'une trentaine de lettres aux services de la présidence de la République, avec accusé de réception, mais en vain. Pas une autorité ne daigne se pencher sur son cas, alors qu'il y a un réel danger sur la vie des membres de cette famille qui, dans le meilleur des cas, risque tout bonnement de se retrouver SDF. Pire, la propriétaire de l'appartement menace d'augmenter le loyer dans son immeuble en état de dégradation avancée, alors qu'elle n'a entrepris aucune réparation. Plus grave encore, le chef de la famille Ouamrane, qui vit dans cet appartement depuis près de 40 ans, soupçonne même qu'il soit mis de côté pour des raisons purement politiques, lui aurait-on insinué lors de ses nombreux va-et-vient à l'APC. Sa situation semble avoir été ignorée délibérément malgré l'urgence, juste parce que son nom fait référence au colonel Ouamrane, dont il est un proche cousin. En attendant, cette famille vit dans l'inquiétude et la frayeur et attend toujours que les services concernés de l'APC de Bologhine daignent enfin faire le travail pour lequel ils ont été élus, ou faut-il qu'il y ait un drame pour qu'ils réagissent ? Après ce sera trop tard.