Quotidiennement, les citoyens sont contraints de vivre et de supporter ce phénomène avec les odeurs fétides qui envahissent les cités et les quartiers. Tous les jours ou presque, les habitants de plusieurs quartiers de la ville de Chlef sont incommodés par des émanations de fumées dont les odeurs, nauséabondes et insupportables, empoisonnent totalement l'atmosphère. Même l'intérieur des habitations ne peut échapper à cet indésirable phénomène qui continue de provoquer des désagréments. Quotidiennement, les citoyens sont contraints de vivre et de supporter ce phénomène avec les odeurs fétides qui envahissent les cités et les quartiers. Il s'agit de fumées provenant de l'incinération d'ordures qui n'ont pas fait l'objet de collecte de la part des services de nettoiement de la commune. Selon plusieurs témoignages, même si le ramassage est effectué, le reste des immondices laissées sur place est considérable. Et nos interlocuteurs indiquent que "face à cette situation, d'autres ‘'nettoyeurs'', qui sillonnent les quartiers au moyen de leurs brouettes après le passage des camions de collecte, n'hésitent pas à mettre le feu aux déchets abandonnés". Plus grave, les habitants de certains quartiers de la ville avouent, dans le même contexte, que même les gardiens de certaines écoles primaires agissent de la sorte sans la moindre vergogne afin de se débarrasser des ordures de leurs établissements. "Cela se passe, dans la plupart des cas, à l'intérieur de ces écoles, ce qui peut facilement mettre en péril la santé de nos enfants qui risquent d'être intoxiqués", s'indignent des riverains de plusieurs établissements scolaires, notamment,à Hay Nasr (Ouled Mohamed). En colère, des citoyens expliquent que même après l'incinération totale des déchets, ceux-ci continuent de se consumer lentement, faisant que les émanations d'odeurs et de fumées se répandent presque toute la journée, "ce qui est nocif pour l'environnement et qui est aussi à l'origine d'une pollution atmosphérique et d'une dégradation progressive de la qualité de l'air que nous respirons presque difficilement tous les jours", dénoncent les citoyens. A.C.