Squares à l'abandon : Les riverains en colère Les édiles du chef-lieu de wilaya n'ont pas retenu les leçons des années écoulées, au grand dam de la population qui évolue dans un environnement malsain. à l'approche de la saison estivale, les jardins publics sont en majorité livrés à eux-mêmes et offrent un spectacle désolant qui ne semble pas offusquer ceux qui sont censés veiller à la qualité de vie de leurs administrés. à titre illustratif, le square implanté sur les hauteurs de la cité Champ-de-Manœuvre, face à la mosquée El-Qods, est dans un état pitoyable depuis des mois. Lakhdar, un retraité, nous confie : "C'est une honte ! Comment concevoir que cet espace vert, mitoyen d'un lieu du culte, soit livré à lui-même ? Des déchets hétéroclites, des pots de yaourt, de glaces, des canettes de bière, des bouteilles vides d'eau minérale, des épluchures de fruits, de légumes, des milliers de mégots de cigarettes, des sachets en plastique, des herbes folles et autres jonchent ce site sale et poussiéreux ! Où sont passés nos élus locaux ?" D'autres riverains s'impliquent dans ce triste constat : "Dans un passé récent, des ouvriers communaux étaient affectés dans les squares pour le balayage, l'arrosage de la verdure, l'entretien et le gardiennage, mais à présent, ces bonnes résolutions ont disparu des mœurs ! Nous sommes des dizaines de retraités et de personnes âgées à fréquenter ce square, et faute de bancs publics, nous nous asseyons à même le sol malgré les rhumatismes et l'arthrose ! Nous saisissons cette opportunité pour interpeller ceux que nous avons élus, qui ont des devoirs envers nous !" à quelques centaines de mètres, un vaste square mitoyen d'un rond-point jouxtant l'école de la Maouna est lui aussi dans un état repoussant. Sous d'autres cieux, il aurait bénéficié d'une louable réhabilitation, doté de jets d'eau, bancs publics, toilettes publiques, corbeilles à ordures, parasols, espaces verts, fontaines publiques pour accueillir décemment les familles et tous ceux qui aspirent à une détente de choix. Les locataires de l'hôtel de ville préfèrent louer pour une période déterminée cet espace aux forains qui installent leurs manèges ou à des commerçants pour la tenue de quinzaines commerciales et autres foires. Ils n'accordent aucune attention à leurs administrés qui réclament des sites verdoyants, propres et sécurisés. D'autre part, un merveilleux square abritant une pinède, sis entre le collège Bendjemil-Abdelhamid et la cité du 19-Juin, avait fait l'objet voilà une dizaine d'années de travaux d'aménagement pilotés par l'APC de Guelma, mais pour des raisons inconnues, il n'a jamais été achevé. Il est devenu le refuge de délinquants, de consommateurs de drogue et de boissons alcoolisées et de couples en quête d'intimité ! Ali, un retraité de l'éducation nationale, nous aborde : "Alertez les autorités locales, particulièrement le wali, qui est notre seul espoir, pour mettre un terme à cette fuite en avant ! Que les élus locaux prennent leurs responsabilités et tiennent compte de nos légitimes préoccupations !" Hamid BAALI Un camion percute mortellement un motocycliste La RN 21 reliant Guelma à Annaba a été le théâtre d'un tragique accident de la circulation, hier, qui s'est produit à l'entrée d'Héliopolis. Pour des raisons que déterminera l'enquête diligentée par les éléments de la sûreté de la daïra d'Héliopolis, un camion a violemment heurté un scooter de marque Vespa, piloté par un homme de 32 ans. La victime projetée sur le macadam a été transférée par les agents de l'unité principale de la Protection civile au service des urgences de l'EPH Dr-Okbi à Guelma. Atteinte de plusieurs traumatismes au corps, elle a rendu son dernier soupir dès son admission au centre hospitalier. Hamid B.