Un cycle de conférences thématiques a été prévu. La première a été animée par Jamel Mimouni, enseignant à l'université Mentouri de Constantine. Ladite conférence intitulée "L'odyssée de la lumière" avec en 2e sous-titre "Plaidoirie pour la science'' a comme objectif de mettre les choses en perspective pour ce qui est de l'Année de la lumière. L'université Kasdi-Merbah d'Ouargla a abrité durant trois jours, du 19 au 21 mai, à l'occasion de la Journée nationale de l'étudiant qui a coïncidé avec l'ouverture de l'Année mondiale de la lumière, le Salon national de vulgarisation de la science. Ce salon a été organisé à l'initiative de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique sous la tutelle de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, avec la participation d'un nombre de centres de recherche. Il a été dédié au grand public, aux étudiants, aux élèves et aux curieux de savoir comment fonctionnent les sciences, a indiqué Lakhal Abderahmane, sous-directeur chargé de la valorisation de la vulgarisation des sciences au niveau de DGRS. Ce salon comporte plusieurs disciplines. À ce titre, et pour faire de la vulgarisation de l'astronomie, les organisateurs ont ramené un planétarium avec des projections vidéo qui rendent en relief tout ce qui a attrait aux galaxies et aux étoiles. La physique amusante, aussi, était au menu avec la mise en place d'une table électrostatique avec des orientations physiques. À l'aide de cette table, les professeurs ont fait savoir au public comment fonctionne un courant statique, notamment l'utilité de la mise à la terre dans l'évacuation de tous ces courants de défaut. Dans la même optique un cycle de conférences thématique a été tenu. La première a été animée par Jamel Mimouni, enseignant à l'université Mentouri de Constantine et président de l'association Sirius. Ladite conférence intitulée "L'odyssée de la lumière'' avec en 2e sous-titre "Plaidoirie pour la science'' a comme objectif de mettre les choses en perspective pour ce qui est de l'Année de la lumière. L'enseignant a expliqué la lumière dans sa dimension historique : comment on a réussi à comprendre ses propriétés, son histoire physique et humaine. M. Mimouni a préféré entamer son intervention par la révolution de Alhazan ou Hassan Ibn Haitham, ce savant qui a révolutionné le domaine de l'optique, et auteur du "livre sur l'optique'' aussi présenté comme la personne emblématique de l'année de la lumière qui a été décrétée par l'ONU et l'Unesco. Ce fondateur de l'optique physiologique a essayé de comprendre comment se passait le phénomène de la vision qui était flou pour les anciens comme Aristote et autres qui n'ont pas compris que la vision de la lumière ne se dégage pas de l'œil, mais émerge de la source qui réfléchit la lumière et qui arrive à l'œil comme un récepteur. M. Mimouni a poursuivi son intervention avec tout ce qui est passé durant la période de la Renaissance avec Descartes et Newton puis la période moderne où on a pu dépasser la dualité "onde-corpuscule'' de la lumière. Et c'est au XXe siècle qu'on a compris grâce à Einstein que ce dualisme (onde-corpuscule) a pu être surpassé et comprendre que la lumière pouvait être à la fois onde et corpuscule. Le professeur a clôturé sa conférence avec le côté amusant de la science qu'il a intitulé "Le soleil se porte bien et se portera bien à partir du temps présent jusqu'à 100 000 ans'' tout en s'appuyant sur des expériences récentes dans le domaine de la lumière du laboratoire Borexino d'Italie. A.D.