C'est depuis Bordj Bou-Arérridj qu'Abderrahmane Benhamadi, president du conseil d'administration du groupe Condor, a annoncé, hier, le début de l'exportation de smartphones Condor vers la France. "Nous allons commencer avec 3 000 unités par mois pour toute la gamme des smartphones, et nous passerons dans une seconde étape aux autres produits, à l'image des tablettes et autres", a déclaré le P-DG de Condor Electronics, révélant que ce choix se justifie par les besoins exprimés, notamment, par les ressortissants algériens établis dans l'Hexagone. "Nous avons participé à deux foires spécialisées et nous sommes repartis avec la ferme conviction que la demande existe bel et bien", a-t-il ajouté, avant d'affirmer que "c'est là une belle opportunité de mener l'expérience avant de s'attaquer à d'autres marchés européens". M. Benhamadi, qui n'a jamais caché ses ambitions de passer à l'exportation, soutient, encore une fois, que "c'est un passage obligé dans l'évolution de toute entreprise après avoir répondu à la demande locale". Condor, qui s'est lancé depuis deux ans dans la production de smartphones avec un taux d'intégration de 12%, compte à son actif plus de 14 modèles avec le dernier-né de la famille comme nouvelle expérience mobile, le Griffe W1. À noter que le groupe Benhamadi a déjà exporté ses produits vers certains pays étrangers et prépare son entrée au Soudan et en Tunisie où il compte installer des bureaux de liaison. L'exportation concernera dans un premier temps les appareils électroménagers.