BAC à Béjaïa : Les épreuves se déroulent dans de bonnes conditions Au deuxième jour du bac, les épreuves se déroulaient dans de bonnes conditions à Béjaïa. Selon les échos parvenus des différentes daïras de la wilaya, la sérénité a régné dans les établissements où tous les moyens nécessaires ont été mobilisés à cet effet. Du côté des candidats, le stress qui a précédé le jour J a cédé la place à une certaine assurance après les premières épreuves. Pour la majorité des lycéens interrogés à la fin de l'examen de langue arabe lors de la première journée, les sujets étaient abordables. "Le sujet était abordable", a estimé Anis qui passe le bac pour la première fois au lycée Krim-Belkacem de Souk El-Tenine. "Le sujet était à la portée de tous, et cela nous a permis de gagner un peu plus en confiance pour aborder les autres épreuves", a affirmé une autre élève du même lycée. Pour cette année à Béjaïa, le coup d'envoi officiel du bac a été donné à partir du lycée El-Houria, au chef-lieu de wilaya, par le wali de Béjaïa, en présence du directeur de l'éducation et des responsables de l'éducation de la wilaya. À noter qu'ils sont 23 299 candidats inscrits à l'examen du baccalauréat à avoir rejoint les 70 centres d'examen cette année à Béjaïa. Parmi ces inscrits, 18 722 sont scolarisés, 4577 des candidats libres et 86 sont des détenus. 5089 agents d'encadrement et 146 observateurs ont été mobilisés pour veiller au bon déroulement des épreuves. Pour rappel, des 18 562 candidats inscrits en 2014 pour l'examen du bac à Béjaïa, moins de la moitié a pu dérocher le sésame, soit un taux de réussite de 46,99%. H. Kabir Suicide d'un étudiant par pendaison à Tizi n'Berber Un étudiant de 27 ans en master 2 psychologie à l'université d'Aboudaou de Béjaïa et originaire du village Aaroussa (commune Tizi n'Berber) s'est donné la mort, avant-hier soir, par pendaison, apprend-on auprès d'un proche de sa famille. Le suicidé s'est pendu, précise-t-on, à une branche d'un arbre du jardin de la maison parentale. Le cadavre a été transféré par les pompiers à la morgue de l'hôpital d'Aokas pour autopsie. La nouvelle a vite fait, hier, le tour de la région et a ému toute la population. Vendredi passé, c'était un quadragénaire et père de famille qui avait mis fin à ses jours à Aokas dans des circonstances similaires. Ces deux suicides en ce laps de temps dans la même région ont suscité une inquiétude grandissante chez la population. L. OUBIRA