La crise persiste dans la demeure du CR Témouchent. Son président, Ahmed Benzaâma, qui vient d'annoncer officiellement sa démission "irrévocable" à l'issue de l'AGO qui s'est tenue tout récemment, vient d'enfoncer le clou car dans la situation très peu enviable dans laquelle se trouve le bateau CRT, il est quasi impossible pour son successeur de se hasarder pour prendre les commandes avec des dettes qui ont atteint les 450 millions de centimes et avec une autre ardoise concernant des mensualités non régularisées que revendiquent certains joueurs et entraîneurs. Le président sortant du CRT, et après la lecture des bilans moral et financier, a tenu à répondre à ses détracteurs en leur disant dans quelle situation était le club quand il en a pris les rênes. Le spectre du forfait général planait en raison d'une trésorerie dans le rouge. La chute libre de ce club, si cher au regretté Oucief Omar (Siki), a débuté après sa relégation en Ligue 2 professionnelle. À cette occasion, des voix se sont élevées pour exiger l'implication de tous les supporters, anciens dirigeants et anciens joueurs, ainsi que les autorités locales, pour permettre au Chabab de retrouver ses lettres de noblesse. L'assemblée élective prévue dans une dizaine de jours pourrait apporter du nouveau avec d'éventuelles candidatures en mesure de relever le défi pour non seulement sauver le club, mais également le hisser au niveau des meilleurs. M. LARADJ