Mourad Oulmi n'est plus président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A). À l'occasion d'une assemblée ordinaire de l'association, un autre responsable devrait être élu à la tête de cette structure qui regroupe les concessionnaires automobiles. Après une année à la présidence de cette association, M. Oulmi, patron de Sovac, ne va pas se présenter à sa propre succession. Même si le règlement de l'association l'y autorise, une décision de ses membres fait état d'une présidence tournante d'une durée limitée à un an. Des prétendants, à l'image d'Abderrahmane Achaïbou, P-DG d'Elsecom, de Sefiane Hasnaoui, patron de Nissan Algérie, et de Mohamed Baïri, P-DG d'Ival, devraient se disputer la place d'Oulmi lors d'une élection qui se tiendra aujourd'hui. Ce changement à la tête de l'AC2A intervient dans une conjoncture, faut-il le préciser, très difficile pour les concessionnaires automobiles. Auparavant très prospère, l'activité connaît depuis quelque temps un ralentissement du fait des décisions du gouvernement de revoir l'activité de fond en comble, dans le but de réduire la facture des importations. Les concessionnaires ont déboursé près de 5 milliards de dollars dans l'achat des véhicules. Une facture que les autorités estiment trop élevée, d'où la décision de revoir le texte régissant l'achat et la vente des voitures neuves. Un nouveau cahier des charges est promulgué et des restrictions ont été imposées aux importateurs de véhicules neufs. Le nouveau cahier des charges impose, en effet, le respect des équipements de sécurité, les délais de livraison et aussi la disponibilité de la pièce de rechange... M. M.