Réalisés depuis plusieurs années pour lutter contre le commerce informel à travers les quatre coins de la commune d'El Eulma, les 120 locaux attribués en 2013 aux jeunes chômeurs au niveau de trois marchés de proximité situés aux cités Boussif, Boukhabla et Djermane dans la ville d'El-Eulma sont toujours fermés. Les jeunes commerçants qui campent sur leur position en refusant d'ouvrir leurs locaux avancent le prétexte du manque d'activités, voire de non rentabilité des locaux. "Les marchés ont été construits dans des endroits très éloignés. L'accès est très difficile. Les responsables ont, encore une fois, prouvé qu'ils manquaient de bonne vision lors du choix de terrain. Un marché de proximité doit être réalisé dans l'environnement immédiat des citoyens", nous dira un bénéficiaire. Il est à noter que cet état de fait a rendu difficile la tâche des responsables qui ont du mal à éradiquer le commerce informel. Une virée à travers les quatre coins de l'ex-Saint Arnaud et on remarque le retour des étals des marchands de fruits et légumes et autres produits, notamment au niveau de la place de la Révolution, qui a été rasée depuis deux ans. Pis encore, le squat des trottoirs et places publiques est devenu un sport national. Le décor est quotidien devant les mosquées où les Eulmis font leurs emplettes. Il faut signaler aussi que les ambulants laissant derrière eux des tas d'ordures. Contacté par Liberté, un responsable de l'hôtel de ville, a tenu à nous dire que les marchés en question seront réattribués après le mois de Ramadhan à de nouveaux bénéficiaires. "Nous allons prendre toutes les mesures nécessaires afin que ces espaces commerciaux soient exploités dans les plus brefs délais", conclura notre interlocuteur. A. L