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Vague de démissions au Taj
Ses auteurs n'excluent pas de créer un nouveau parti
Publié dans Liberté le 27 - 06 - 2015

Le parti Tadjamou Amel Jazaïr (Taj) connaît une vague de démissions sans précédent. Une saignée dans ses rangs a touché nombre de cadres au sein des structures de direction, dont le vice-président et néanmoins bras droit du parti, Mourad Aroudj, ainsi que des figures influentes comme Zahia Benarous, une ancienne militante du RND, qui s'occupait, jusque-là, de la structure de communication au sein de Taj.
D'autres membres du bureau politique et de simples militants du parti ont, en outre, claqué la porte au nez d'Amar Ghoul, qu'ils accusent d'avoir dévié de la ligne politique et d'avoir une démarche unilatérale dans la prise de position faisant du parti Taj la risée de la scène nationale. Le désormais ancien président de Taj, Mourad Aroudj, qui a annoncé sa démission à travers un communiqué public, a motivé son geste "sans appel" par "la déviation" qu'a connue le parti, dont les "instances sont marginalisées", a-t-il affirmé. À commencer par "le bureau politique qui ne se réunit pas et ne décide de rien, ni, d'ailleurs, le conseil national dont on ne connaît pas le nombre de ses membres", a jugé l'ancien vice-président de cette formation.
Ce dernier estime que ces griefs sont assez suffisants pour juger de "l'illégalité de son président vis-à-vis de la loi relative aux partis et au règlement intérieur du parti". Dans son réquisitoire, il a, en outre, accusé le président du parti d'unilatéralisme, "en abusant du parti et en faisant des déclarations en son nom sans en revenir aux instances du parti".
Selon lui, cette démarche a eu pour conséquence de l'avoir entraîné dans un "délire" et l'a "déboussolé" en faisant du parti "la risée" de la scène nationale. "Nous avons perdu le programme autour duquel nous nous sommes réunis", dit-il, pour expliquer, suite à cela, la démission des membres fondateurs, l'éloignement des militants et la perte de crédibilité auprès de l'opinion publique. Interrogé par nos soins, Mourad Aroudj, tout en appuyant que sa décision était irréversible, a indiqué que cette vague de démissions, qui a touché toutes les franges de militants et cadres au sein du parti, "n'est pas liée à la conjoncture". Mais, pour des militants du parti, la fronde qui couve au sein du parti s'est accélérée en raison des déclarations jugées "incongrues", portant sur les luttes au sommet de l'Etat, la lettre de Gaïd Salah au FLN et ses rapports privilégiés avec le général Toufik.
S'agissant de son avenir politique, l'ancien bras droit d'Amar Ghoul n'exclut pas la création d'un nouveau parti, non pas avec des transfuges du MSP, comme cela avait été avancé par certains, mais essentiellement en compagnie de "cadres et des jeunes" d'horizons divers.
A. R.


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