Au lendemain d'une saison footballistique pour le moins que l'on puisse dire catastrophique, avec une menace de la relégation qui a pesé jusqu'aux ultimes moments de la compétition, la logique aurait voulu que la direction du MC Alger remette de l'ordre dans la maison. Cela d'autant plus que les équilibres financiers de la société SPA le Doyen sont loin d'être maintenus. L'échec, au double volet technique et financier, qui met désormais en danger la viabilité de la société, n'était l'apport généreux, à coups de rallonges budgétaires de la société mère Sonatrach, est de nature à provoquer un changement dans la gestion de l'équipe. Or, au sein du MCA, on assiste, ces derniers temps, à une pratique pour le moins curieuse qui consiste à une augmentation quasi générale des salaires pour, dit-on, stimuler les motivations des uns et des autres, et parvenir à une cohérence salariale. Ceci au moment même où Sonatrach insiste sur la nécessité de ne pas augmenter la masse salariale de l'équipe, déjà suffisamment coûteuse. En effet, le MCA possédait à l'issue de la saison 2014 -2015, une masse salariale de près de 27 milliards de centimes, la seconde après celle du richissime Haddad (USMA). Au train où vont les choses, cette masse, qui représente déjà 80% du budget de fonctionnement, va encore connaître une aggravation substantielle surtout que la direction compte appuyer sur le levier des salaires pour amener certains cadres de l'équipe à prolonger leurs contrats. Pas sûr que Sonatrach va apprécier !