La mort la semaine dernière de l'adolescente Hannach Leïla, à l'EPH de Sidi Djillali, suite à des complications respiratoires survenues quelques minutes après avoir été anesthésiée pour une opération chirurgicale continue d'alimenter les discussions au sein de la population locale et de provoquer des remous au sein de l'Etablissement public hospitalier. La genèse de cette affaire remonte au 27 juin dernier, lorsque la victime a été admise à l'EPH pour une ablation d'un kyste au bas du dos. Selon la directrice de l'hôpital, jointe au téléphone, tout a commencé quelques minutes après l'intubation pour l'opération quand la jeune malade a eu un problème respiratoire. Dès lors, l'équipe médicale a tout fait pour la réanimer, en vain, et l'adolescente est tombée dans un profond coma de 5 jours avant de décéder. Les explorations effectués ont décelé que la victime souffrait également d'une insuffisance rénale. Les parents de Leïla, qui imputent son décès au médecin anesthésiste, ont aussitôt déposé une plainte pour erreur médicale. A ce propos, la directrice de l'EPH a déclaré qu'"il n'avait aucune défaillance, ni d'ordre matériel ni médical et surtout une présence de l'équipe chirurgicale", précisant qu'"une autopsie allait être menée pour déterminer les circonstances et les cause exactes du décès". Et d'ajouter : "Pour l'instant aucune mesure n'a été prise à l'encontre du médecin anesthésiste, mais qu'elle se trouve en congé en attendant les conclusions de l'enquête et la décision de la justice." A. B.