Les dessous du clash entre l'entraîneur Jean-Michel Cavalli et le secrétaire général Toufik Bellahcène tel que révélé par Liberté dans son édition du 27 juin dernier ont fini par constituer un nouvel épisode des interminables maladresses de la direction du Mouloudia d'Oran. Cela, dans la mesure où, en position de force, le technicien français a officiellement réclamé à son président le départ du secrétaire général. Jean-Michel Cavalli a ainsi émis le vœu de ne plus voir Toufik Bellahcène gérer le côté administratif de l'équipe professionnelle, adressant à Mohamed Belhadj une requête en ce sens. Mais si certaines sources évoquent carrément "une fin de mission du secrétaire général qui sera appelé à d'autres fonctions", d'autres parlent, au contraire, d'une mise au point de Baba qui aurait invité son entraîneur à "s'occuper seulement du volet technique qui ne comprend, du reste, pas la nomination ou le limogeage d'un membre de l'administration". Aucune des deux versions ne pouvait, toutefois, être confirmée hier dans la mesure où, fête de l'Aïd oblige, tous les sociétaires de l'équipe-fanion profitaient, en famille, de l'entracte que leur a offert l'entraîneur en chef. On y verra un peu plus clair aujourd'hui avec l'entrée des Rouge et Blanc en stage bloqué d'une semaine à l'hôtel Phoenix. L'autre "gros problème" qui a altéré le week-end festif mouloudéen est le refus du consulat d'Espagne de prendre en charge les demandes de visa de sept membres de la délégation oranaise devant prendre part au stage à Berga, dans la banlieue de Barcelone. N'ayant pas de passeports biométriques, l'entraîneur des gardiens de but, Karim Saoula, les recrues Bouhanniche, Aïch et Demmane, ainsi que trois jeunes espoirs également retenus dans le groupe des 28 par Cavalli n'auront, de fait, pas droit au visa d'entrée dans l'espace Schengen. Comme ils n'auront apparemment pas le temps de renouveler leurs documents de voyage et que le président Belhadj tient à la présence de tout l'effectif au stage en Espagne, tout porte à croire que le stage à Barcelone sera annulé. Baba aurait même pris langue avec le dénommé Boualem, un "organisateur de stage", résidant à Constantine, pour trouver la meilleure formule à même de programmer un séjour en Tunisie. Mais alors, question : comment se fait-il que dans un club comme le Mouloudia d'Oran, personne ne savait que les services consulaires espagnols ne prenaient en charge que les passeports biométriques ? R.B.