Les habitants de plusieurs quartiers de la localité de Kalaoun dans la commune de Kherrata ont procédé, hier, à la fermeture de la RN9 reliant Béjaïa à Sétif au village de Merouaha. Au menu des revendications des protestataires : le manque d'eau, le retard dans l'ouverture d'un service des urgences fonctionnelles de jour comme de nuit et l'alimentation en gaz de ville. Selon les frondeurs, en dépit des promesses de l'ex-DSP, le service des urgences dans l'unique structure de santé de la localité n'est toujours pas ouvert. Les malades sont contraints de se déplacer à Kherrata s'ils ne sont pas priés d'aller se faire prendre en charge à Béjaïa avec tous les désagréments que cela engendre. Aussi, selon eux, l'eau manque dans les robinets et les foyers de cette localité ne sont toujours pas raccordés au gaz de ville. Une multitude d'insuffisances qui les a contraints à investir la rue pour se faire entendre des services concernés. Joint par téléphone, le P/Apc de Kherrata, Abdelmalek Kasdi, a expliqué que le problème du service des urgences dans cette bourgade incombe à la DSP. "Le retard accusé est dû à un manque d'effectif auquel fait face le secteur de la santé à Béjaïa dû notamment aux mutations et aux départs à la retraite", a-t-il fait savoir. S'agissant des perturbations dans la distribution de l'eau, l'édile de Kherrata, a indiqué que les piquages illicites en sont la cause. Pour lui, la région est bien alimentée et le problème est du ressort de l'ADE. Pour ce qui est du gaz de ville, il a expliqué que le projet relève du sectoriel et que la SDE de Béjaïa a lancé un vaste programme qui touchera toutes les localités sans exception. À noter que durant toute la journée, le trafic routier était paralysé sur cet important axe routier causant ainsi d'énormes désagréments aux usagers par ces temps de chaleur caniculaire. H. K