Bien que le quart de l'effectif mouloudéen risque de rester à Oran, faute de visa, l'entraîneur français Jean-Michel Cavalli ne veut pas entendre parler d'un quelconque changement de programme, encore moins d'un changement de lieu du stage. Pour avoir tout minutieusement préparé, l'ancien driver de la sélection nationale mise énormément sur ce stage d'une dizaine de jours à Berga, dans la province de Barcelone, pour peaufiner la compétitivité de son équipe. Jean-Michel Cavalli ne veut, de fait, pas payer pour une erreur administrative ou modifier son programme juste pour compenser l'amateurisme de la direction mouloudéenne qui ne savait pas que le consulat d'Espagne à Oran n'accepte que les passeports biométriques, d'où le refus des documents de voyage de sept éléments concernés par ce stage dans la presqu'île ibérique. Mais comme le président Mohamed Belhadj, dit Baba a déjà affirmé à ses proches qu'il n'est "pas question d'envoyer un groupe amoindri" en Catalogne, lui préférant un stage en Tunisie comme lors des précédentes intersaisons, tout laisse présager un bras de fer entre la direction oranaise et son patron technique. Baba devra, ainsi, se montrer fort pour convaincre son entraîneur de la nécessité de revoir le programme du stage précompétitif. Surtout que Jean-Michel Cavalli passe pour quelqu'un qui ne laisse (presque) rien au hasard et qui n'accepte (quasiment) aucune immixtion dans son travail quotidien, quand bien même un point relatif au lieu du déroulement d'un stage. R.B.