Programme de résorption de l'habitat précaire : Relogement de 53 familles à Oum El-Bouaghi Au rythme du programme en cours de résorption de l'habitat précaire (RHP), le chef-lieu de wilaya se débarrassera bientôt totalement de l'habitat précaire défigurant certaines cités et lieux. C'est ce qu'a déclaré le maire d'Oum El-Bouaghi, lors de l'opération de relogement qui a eu lieu jeudi. Cette dernière a concerné pas moins de 53 familles occupant des habitations précaires, à savoir 23 familles résidant à la cité Mejmej dans le centre-ville, 16 familles occupant l'école primaire de la cité El-Kmin à la sortie ouest d'Oum El-Bouaghi et une dizaine d'autres résidant dans des taudis érigés dans la Zone d'activité et de dépôt (ZAD), à la sortie nord-est de la ville. Les 14 autres logements ont concerné des familles éparpillées dans plusieurs sites du chef-lieu de wilaya. L'opération de relogement a été suivie par la démolition immédiate des habitations précaires pour laquelle la municipalité a mobilisé les engins et moyens techniques nécessaires. L'opération de relogement a été accueillie avec enthousiasme par les familles concernées qui ont longtemps subi le calvaire et les désagréments, surtout en période hivernale. Par ailleurs, la liste provisoire des bénéficiaires des 762 logements publics locatifs de la ville de Aïn Beida a été affichée en fin de semaine. Des citoyens mécontents ont protesté avant d'être reçus par les responsables locaux qui leur ont recommandé d'adresser des recours pour les cas qu'ils jugent non conformes aux conditions d'attribution, pour permettre à la commission chargée de l'étude d'appliquer la réglementation dans une transparence totale et remettre chacun dans son droit, selon des sources concordantes. K. MESSAD À propos de la mort subite de plusieurs camelins Le DSA rassure : "Il n'y a pas d'épidémie" Suite à la mort suspecte d'un grand nombre de chameaux (Radar du 30/8/2015) au lieudit Dendougui, commune de Besbès, daïra de Sid Khaled, le directeur des services agricoles M. Aïssa Derbal vient, après des analyses approfondies de sang, des aliments ingurgités, et une autopsie, établies par le laboratoire vétérinaire régional de Constantine, d'écarter définitivement les causes d'une quelconque maladie ou épidémie et confirme selon les médecins vétérinaires à une "surcharge ruminale" ayant entraîné la perte de 82 bêtes sur les 360 têtes que possède l'unique éleveur touché. Selon l'inspecteur vétérinaire M. Tahraoui qui a suivi le processus de l'enquête sur les lieux, "les bêtes nourries pendant plusieurs jours à base de son et de farine, ont subi une atonie au départ, puis la farine ajoutée à l'eau a créé une sorte de pâte coagulée difficile à digérer". "Par ailleurs, l'enquête épidémiologique a déterminé que pendant près de 10 jours, l'accompagnateur du troupeau faisait avaler aux bêtes le même repas croyant les faire engraisser", ajouté la même source. Cette situation a permis au DSA de rappeler aux propriétaires de cheptel de se doter d'un contrat d'assurance auprès de la CRMA (assurance agricole) et récupérer les éventuelles pertes de leur bétail. HACENE L.