Après les menaces écrites proférées la semaine passée contre le footballeur franco-algérien de la JS Kabylie, Kamel Yesli, qui a été contraint, rappelons-le, de quitter précipitamment la ville de Tizi Ouzou pour rallier sa famille en France, son club employeur a finalement déposé plainte, avant-hier, jeudi, auprès du procureur de la République près le tribunal de Tizi Ouzou. C'est Karim Azlef, qui assurait l'intérim de la présidence de la JSK, qui attendait le retour du président Hannachi parti en Espagne avec le revenant Yazid Yarichène pour conclure avec un nouvel équipementier espagnol, qui s'est chargé de la procédure judiciaire enclenchée afin de démasquer l'auteur de ces lettres de menaces contre Yesli encore que les dirigeants kabyles ne semblent pas accorder trop d'importance à cette affaire émanant, paraît-il, d'un fan acharné, qui aurait pu être certainement évitée si le joueur concerné avait alerté ses dirigeants avant de faire ses valises. "Yesli a paniqué et il ne nous a même pas informés de cette affaire. Il s'est contenté d'en parler à son ami et coéquipier Seddiki et il a plié bagage sans crier gare", nous a avoué un dirigeant qui estime que "Yesli aura agi précipitamment face à une telle situation alors qu'il aurait dû alerter le club pour la prendre en charge". Aux dernières nouvelles, l'excellent milieu de terrain de la JSK se repose auprès de sa famille à Paris et il y a de fortes chances qu'il revienne à Tizi Ouzou cette semaine mais, en attendant, il sera le grand absent de ce match choc CRB-JSK au moment où le club kabyle traverse une mauvaise période et vient d'enregistrer un autre coup dur avec le forfait de l'autre milieu de terrain, Rachid Ferrahi, blessé à l'entraînement mercredi dernier. M. H