À l'issue de sa visite à Oran, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, a mis en place le premier Collège inspectoral du pays. Structure composée de dix membres dont il est attendu qu'elle "fédère les énergies", la réussite du processus d'enseignement dépendant "grandement des missions et de la mobilisation des inspecteurs". Le Collège inspectoral ou Conseil inspectoral, créé à l'occasion d'une réunion à huis clos avec des inspecteurs de l'éducation de la wilaya d'Oran, devrait également contribuer à réhabiliter le rôle des inspecteurs de l'éducation dont la mission va au-delà de l'inspection et du contrôle. Pour Mme Benghebrit, le rôle des inspecteurs embrasse aussi bien le volet de "la formation des enseignants et du personnel de l'éducation nationale" que celui de la participation "aux travaux de recherche" dans les domaines de la pédagogie, de l'administration et des finances. La ministre, qui a assuré que le nouvel outil pédagogique sera installé progressivement dans l'ensemble des wilayas du pays, a également appelé les inspecteurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour l'accomplissement d'une année scolaire de 32 semaines effectives. De son côté, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Messeguem Nedjadi, a expliqué que la mission assignée au Collège inspectoral est de faire l'état des lieux du secteur de l'éducation, de préconiser des solutions et d'élaborer des projets éducatifs. En outre, cette instance offre à des inspecteurs, souvent isolés et dispersés, la possibilité d'unifier leurs rangs et de travailler dans un cadre organisé. "C'est un levier de la mise en œuvre de la politique de l'éducation nationale", a-t-il conclu. S. O. A.