Adapter le cadre législatif régissant l'apprentissage aux mutations socio-économiques du pays et son environnement géo-stratégique est l'un des objectifs du Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC). Dans une conférence régionale organisée le 13 et 14 septembre qui a regroupé des représentants des wilayas de Blida, Tipasa et Médéa, M. Bendali, directeur des études au niveau du FNAC estime que c'est une occasion pour vulgariser les nouvelles dispositions prévues par la loi n° 14-09 du 9 août 2014 et informer sur les textes d'application en cours. Le même responsable qui reconnaît que ce dispositif attire peu d'engouement, lance un appel aux entreprises et organismes employeurs, à s'impliquer pleinement dans ce processus de formation à même de répondre efficacement à leurs besoins en main-d'œuvre qualifiée et d'améliorer l'employabilité des jeunes désireux d'intégrer rapidement le monde de travail. L'objectif de cette rencontre est d'améliorer et structurer la formation théorique et technologique et complémentaire (FTTC) et généraliser la mise en place de plans de formation par apprentissage entre l'entreprise et l'établissement de formation professionnelle. Il est également question de situer les perspectives de développement du financement de l'apprentissage pour répondre aux besoins du secteur économique. La conférence a vu l'organisation de quatre ateliers dans lesquelles les participants ont débattu de l'implication des entreprises dans la fonction d'orientation, de placement et de sélection des apprentis ainsi que du système d'évaluation de l'apprentissage, contrôle technique et pédagogique de l'apprentissage et de la mise en place généralisée des plans de formation en matière d'apprentissage. Il a été traité aussi le dispositif de financement de l'apprentissage sous le thème : "Le FNAC et l'adaptation du cadre législatif régissant l'apprentissage aux mutations socio-économique du pays et son environnement géo-stratégique". Au cours des débats, les participants se sont interrogés s'il faut réformer la loi sur l'apprentissage dans le cadre d'un plan d'amélioration de la qualité de l'apprentissage et le cas échéant définir les dispositions devenues caduques ainsi que celles contraignantes et celles n'ayant pas connu d'application et enfin l'introduction de nouvelles dispositions qui compléteront le dispositif afin de l'adapter à la situation réelle du déroulement de l'apprentissage et pourquoi pas anticiper sur l'évolution économique et sociale du pays. Parmi les problématiques relevées, les participants estiment que le dispositif actuel d'évaluation de l'apprentissage présente des insuffisances qui se résument comme suit : absence de l'évaluation et du contrôle technique et pédagogique de l'apprenti en milieu professionnel et manque de coordination entre le maître d'apprentissage et le formateur en matière d'élaboration d'épreuves d'examen. K. F