Le P-DG de l'ENPI a expliqué, hier, que les efforts actuels sont concentrés à satisfaire la demande qui se chiffre à 32 500. Cela ne signifie pas pour autant la fin de ce programme LPP. Les choses semblent s'organiser davantage pour la formule Logement promotionnel public (LPP) qui connaît, cependant, un certain essoufflement. "C'est, en effet, le cas", a reconnu Mohamed Belhadi, P-DG de l'Agence nationale de promotion immobilière (ENPI) qui a intervenu hier au Forum de Liberté. "Nous pensions au départ que ce programme pouvait concerner 150 000. Raison pour laquelle la convention cadre signée entre le ministère de l'Habitat et le CPA portait sur ce même chiffre. Or, il se trouve que la demande se chiffre à 32 500 (qui ont payé la 1re tranche) depuis le début du programme en 2013", a-t-il assuré en expliquant : "Nous n'arrêtons pas le programme mais pour le moment nous mobilisons tous nos moyens pour préparer la 2e étape de l'opération qui consiste à préparer le site web pour que les souscripteurs puissent procéder au choix du site". Belhadi annonce, alors, le début de livraison pour 2016 avec un rythme soutenu de 4 000 logements par trimestre. Il parlera, également, de la prise en charge de la réalisation qui va en s'accélérant et poursuit : "Les instructions du ministre porte aussi sur la qualité dont nous sommes tenus vis-à-vis du souscripteur". La question sur le standing revient à chaque souscripteur reproduisant ainsi une certaine d'appréhension. À ce propos, Belhadi rassure : "Pas besoin d'aller sur des sites internet pour vérifier la qualité des logements. L'intéressé peut aller carrément sur les lieux et constater de visu ce qu'il en est" a-t-il insisté. Belhadi reste convaincu que la formule LPP "n'est pas une opération purement commerciale". Et d'expliquer : "Même si l'ENPI y gagne un peu, il n'en demeure pas moins que sur ce programme nous restons une entreprise citoyenne qui répond à un manque qui existait dans les programmes antérieurs et en plus avec des prix fort intéressants par rapport à ceux qui se pratiquent dans les marchés immobiliers." Le mètre carré pour le LPP est de l'ordre de 95 000 DA pour des logements dotés de chauffage et climatisation centralisés et autres commodités. Belhadi, qui a assuré que "le site des Grands-Vents ne fait pas partie du programme LPP", a indiqué que "le lieu de résidence et le lieu de travail sont des critères à prendre en considération en plus du critère déterminant qui est la date de paiement". À propos des souscripteurs basculés de l'AADL vers le LPP pour la simple raison que leurs revenus correspondent à la seconde formule, le P-DG de l'ENPI a précisé qu'"ils passeraient en priorité". À la question de savoir si un célibataire peut demander un F4, Belhadi répondra par l'affirmative nuançant ses propos : "Cela dépendra de la disponibilité sur le site demandé". Pour ce qui est de la gestion du patrimoine, Belhadi expliquera que "la question se pose car il existe, actuellement, des défaillances. Mais il faut savoir que la loi récente sur la promotion immobilière prévoit la mise en place d'un règlement de copropriété qui doit accompagner les procédures de vente et cela devrait améliorer sensiblement les choses car les copropriétaires sont astreints, en quelque sorte, de prendre en charge la partie qui leur revient que ce soit sur les plans financiers ou réglementaires". N. S.