Les promoteurs du portail Web spécialisé en immobilier, Lkeria, continuent d'intervenir dans le débat public sur les incohérences du gouvernement dans la gestion des formules de logements aidés. Ainsi, ils estiment illogique d'exiger des souscripteurs LPP, qui commandent un F3, d'avoir le même apport personnel que ceux qui prétendent à des F4 ou F5. "Le coût de réalisation moyen, comme avancé par l'ex-P-DG de l'Enpi, est de 50 000 DA le m2. Cela nous donne pour un F3 de 80 m2 un coût de réalisation de 400 millions de centimes. L'apport personnel exigé des souscripteurs financera donc 37,5% du coût de réalisation du logement, au-delà des 30% nécessaires pour compléter le financement du CPA, fixé à 70%. Ainsi, ce sont 30 millions de centimes de plus qui sont exigés des cadres les plus modestes ayant opté pour ce type d'appartement. Pour un F5 de 120 m2, dont le coût de réalisation est de 600 millions de centimes, l'apport personnel de 150 millions de centimes représente à peine 25% du coût du logement et nécessitera donc un apport supplémentaire de 5%, soit l'équivalent de 30 millions de centimes pour atteindre les 30% du coût du logement", ont-ils expliqué. Tout en mettant en exergue l'aspect injuste de ce calcul, ils se posent une question assez pertinente : "Qui prendra en charge la différence de 5% entre le financement du CPA et l'avance des postulant à des F5 ?"