Entre autres points inscrits à l'ordre du jour, le comblement des lacunes contenues dans le statut particulier élaboré, de l'aveu même de la ministre, dans la hâte. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, et les syndicats du secteur se retrouveront à nouveau autour d'une table pour un autre round de négociations. Le rendez-vous est pris pour dimanche prochain, au siège du ministère. C'est ce qu'a confirmé, hier, la ministre en marge de la cérémonie du coup d'envoi de l'émission Interlycées, relancée désormais par la Chaîne I de la Radio nationale. Une cérémonie à laquelle ont pris part le ministre de la Communication, Hamid Grine, et le directeur général d'Algérie Télécom, Azwaw Mehmel, sponsor officiel de l'émission. "La réunion avec les partenaires sociaux aura lieu dimanche prochain et je suis persuadée que ces derniers vont être satisfaits de ce que nous allons apporter par rapport à leurs revendications", a-t-elle répondu, sereine, à la question de Liberté, précisant au passage que "cette réunion s'inscrit dans le cadre du suivi du dialogue avec l'ensemble des partenaires sociaux dans le but de régler progressivement tous les problèmes posés". Entre autres points inscrits à l'ordre du jour, le comblement des lacunes contenues dans le statut particulier élaboré, de l'aveu même de la ministre, dans "la hâte". Le statut particulier constitue, rappelons-le, la revendication phare des enseignants des trois paliers confondus. La ministre de l'Education pourrait se rabattre sur d'autres "bonnes annonces" pour apaiser, un tant soit peu, la tension et maintenir la sérénité qui a prévalu durant la rentrée scolaire de cette année, tant il est difficile de parier sur l'amendement du statut particulier des enseignants. Mme Benghebrit avait déjà eu à affirmer que cette opération demande "du temps". En attendant la tenue de cette réunion, la ministre projette, par ailleurs, de recourir prochainement au lancement des classes dites de "réussite". L'objectif d'une telle démarche, explique la ministre, est de mettre le système éducatif au diapason des modèles existants de par le monde. Néanmoins, ce projet ne s'annonce pas également pour demain car, précise la ministre, la mise en place "des classes de réussite" nécessite un travail de fond. Une tâche, indique-t-elle, dont seront chargés les inspecteurs du secteur, appelés, dit-elle, à "faire le diagnostic des problèmes auxquels font face actuellement les différents établissements scolaires". F .A.