Un homme âgé de 48 ans, B. Abdelhakim, exerçant le métier d'infirmier à l'EPH de Taher a été violemment agressé, avant-hier. Selon nos sources, l'agresseur serait un jeune homme qui accompagnait son père déjà décédé au service des urgences. Celui-ci a manifesté une violence contre l'infirmier lui reprochant d'être laxiste. L'agresseur, qui semblait être incapable de s'exprimer verbalement, n'a pas hésité à s'en prendre à l'infirmier en lui donnant plusieurs coups au visage lui causant ainsi de graves blessures et une fracture au nez. La victime a été évacuée en urgence au bloc opératoire tandis que l'agresseur a été mis hors d'état de nuire. Un sit-in a été observé par les médecins et les paramédicaux pour dénoncer l'insécurité qui s'est installée durant ces derniers mois. Les protestataires ont, à cet effet, interpellé les autorités locales et le ministre de la Santé afin de prendre en charge leurs revendications et stopper le phénomène de l'insécurité qui prend une ampleur inquiétante surtout que la direction de la santé de Jijel semble être incapable de maîtriser la situation, a-t-on fait savoir. Il est important de signaler que l'EPH Medjdoub-Saïd a connu plusieurs cas de ce genre. On citera celui enregistré la semaine écoulée quand un infirmier (O. B.) a été agressé à l'arme blanche par une bande de gens, ou encore une femme médecin qui active au niveau du service pédiatrie et qui a été agressée par le père d'un enfant hospitalisé. M. S.