"Les Algériens, qui sont les premiers consommateurs de café du continent africain, disposent également d'une grande industrie de transformation du café", a-t-on précisé. Le 1er Salon international du chocolat et du café (Chocaf) a ouvert ses portes, mercredi dernier, au Centre de conventions d'Oran jusqu'au 25 octobre en présence du vice-président de l'APW qui a déclaré, lors de l'inauguration du salon, que le secteur de la PME/PME est fortement concerné dans l'essor du développement économique du pays hors hydrocarbures. Il a affirmé à ce propos l'engagement de l'Etat dans d'autres segments comme l'agriculture et le tourisme pour, selon lui, soutenir les dépenses publiques tout en diversifiant les recettes. Le Chocaf est le premier salon dédié exclusivement au chocolat et au café en Algérie. Il se veut un espace d'échange entre amateurs et professionnels de ces délices et un espace de communication et de partage d'expériences (démonstration, essai, dégustation et exposition), selon Vision future, organisateur du salon. Le Chocaf qui s'adresse à un public amateur de chocolat et de café ainsi que des professionnels du secteur, organismes et associations professionnelles et des écoles spécialisées, vise à accompagner les secteurs du chocolat et du café, en faisant découvrir ses potentialités et les soutenir en créant un événementiel dédié, convivial et festif, à mettre en valeur, pour la première fois en Algérie, un événement qui contribue à la renommée national et internationale du chocolat et du café et faire découvrir le savoir-faire des producteurs et artisans à un large public de professionnels et d'amateurs de chocolat et de café. Une quarantaine d'exposants nationaux et étrangers prennent part au Chocaf dont Duke Commodities, un exportateur de café et de cacao algérien installé au Congo. Nadine Musumba Tshimpanba, directrice de Duke Commodities, a indiqué que la présence de la République démocratique du Congo au Chocaf aspire à développer des opportunités d'affaires avec les opérateurs économiques algériens, directement, sans recourir aux bourses mondiales de café et de cacao de Londres et de New-York. Les échanges commerciaux intra-africains permettront de mieux contrôler les prix du café et du cacao. "Les Algériens qui sont les premiers consommateurs de café du continent africain disposent également d'une grande industrie de transformation du café", a-t-on précisé. Des défilés de mode de robes en chocolat seront organisés tous les après-midi par un concepteur et modéliste venu de France, a-t-on souligné. K. R-I.