Cette édition, qui se déroulera du 29 octobre au 4 novembre prochain, sera dédiée à deux grandes figures algériennes du théâtre : les défunts Mohamed Boudia et Azzedine Medjoubi. Au menu de ce FITB, la participation de pas moins de 145 invités étrangers, qui représenteront 16 pays issus des continents africain, européen et asiatique. Le coup d'envoi de la 7e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa (FITB) aura lieu le jeudi 29 octobre prochain. La cérémonie d'ouverture, qui se déroulera au Théâtre régional Malek-Bouguermouh (TRB), sera rehaussée par la présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, accompagné des autorités locales, à leur tête le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni. C'est ce qu'a affirmé le commissaire du festival, Omar Fetmouche, l'ex-directeur du TRB, lors d'une conférence de presse organisée, hier, à l'hôtel Zéphyr de Béjaïa. Dédiée à deux grandes figures algériennes du théâtre, les défunts Mohamed Boudia et Azzedine Medjoubi, cette 7e édition du FITB verra la participation de pas moins de 145 invités étrangers, qui représenteront 16 pays issus des continents africain, européen et asiatique. Selon M. Fetmouche, la famille de Azzedine Medjoubi sera présente à Béjaïa, à l'occasion de la célébration, cette année, du 20e anniversaire de la disparition de ce célèbre dramaturge et ancien directeur du TNA, assassiné par la horde terroriste le 13 février 1995 à Alger. Le théologien musulman Soheib Bencheikh, ancien mufti de Marseille, connu et reconnu pour ses idées progressistes en faveur d'un islam moderne et tolérant, sera également l'invité de marque de ce rendez-vous théâtral. Il devra prendre part au débat du colloque scientifique qui se tiendra le 31 octobre à 10 heures sous la houlette du Pr Djamil Aïssani de l'université de Béjaïa, autour de la thématique "Le théâtre, les rituels et les limites du sacré". Pour la soirée d'ouverture, c'est le ballet de danse de Béjaïa, qui regroupe plus de 40 jeunes talents de la région, qui ouvrira le bal des spectacles avec la pièce théâtrale intitulée Ça se passe à Béjaïa, sous la direction artistique d'El-Hadi Cheriffa, chorégraphe et ancien directeur du Ballet national algérien. Par ailleurs, deux journées d'études thématiques sur le théâtre à travers les œuvres des deux hommes de lettres algériens Mouloud Mammeri et Mouloud Feraoun seront encadrées par des chercheurs universitaires de Béjaïa, Tizi Ouzou, Alger et Constantine. Concernant les volets organisationnel et logistique, le commissaire du festival a tenu à préciser que le budget alloué par le ministère de la Culture à ce festival a été diminué, austérité oblige, de 10 millions de dinars, pour passer de 7 à 6 milliards de centimes. "La politique d'austérité que nous impose la conjoncture économique actuelle a affecté les programmes de proximité. À titre d'exemple, en extra-muros nous n'avons maintenu que la wilaya d'Alger, où nous présenterons des spectacles au TNA, étant donné que nous avons signé des conventions avec nos partenaires étrangers, notamment l'Institut français d'Alger (IFA)", affirmera M. Fetmouche. À noter que même la prise en charge des professionnels de la presse et autres invités de marque en matière d'hébergement, de restauration et de transport ne sera pas assurée cette année. Ceci dit, le conférencier a tenu à remercier les autorités de la wilaya de Béjaïa qui, une fois n'est pas coutume, se sont amplement impliquées dans l'organisation de cette manifestation culturelle. "C'est la première fois que le commissaire du festival a été invité à prendre la parole en plein conseil de wilaya. Et nous tenons à remercier vivement le wali de Béjaïa, qui s'est distingué par son initiative qui consiste à mettre en place une commission chargée d'accompagner les organisateurs de la 7e édition du FITB", s'est-il félicité. Les prédécesseurs du wali Zitouni apprécieront bien le message de Fetmouche. K. O.