En parallèle à la démonstration de force de Jean-Michel Cavalli sur le terrain du stade Ahmed-Zabana où il a dirigé la séance d'entraînement d'hier à partir de 17h, la seconde de suite après l'annonce de son limogeage, les dirigeants du Mouloudia d'Oran étaient au siège de la wilaya où une réception a été organisée par le premier magistrat de la ville en leur honneur, ainsi qu'en celui des voisins de l'ASMO. Comme en pareille "circonstance", le wali d'Oran, Zaâlane Abdelghani, a "offert" aux responsables de chacun des deux clubs de la ville une enveloppe de deux milliards de centimes pour les "aider et les encourager" à faire mieux en compétition nationale, ceci d'une part. D'autre part, les dirigeants du MCO, à leur tête le président Belhadj Mohamed dit Baba, espéraient profiter de cette entrevue avec le wali pour lui soumettre "l'idée de les aider à se débarrasser de Jean-Michel Cavalli en l'interpellant pour l'exhorter à accepter d'accuser réception de la fameuse lettre de licenciement", croit-on savoir de bonne source. "Comme Cavalli ne veut rien entendre, la direction a déjà sollicité le directeur de la jeunesse et des sports (DJS) de la ville pour une audience en tête-à-tête avec le wali, afin que ce dernier convainque l'entraîneur français de lâcher la bride", soulignait, à Liberté, une source autorisée à propos de la démarche des responsables du MCO. Ladite source n'a, toutefois, pas expliqué pourquoi le président Belhadj n'a pas fait preuve d'autorité et de courage en allant lui-même à la rencontre de son entraîneur ! Pour l'anecdote, Belhadj dit Baba a justifié sa dérobade de lundi après-midi lorsqu'aucun dirigeant n'a daigné aller au stade Ahmed-Zabana pour signifier à Cavalli sa fin de mission par... "la célébration des festivités du 1er Novembre et la volonté de ne pas avoir à répondre aux provocations de certains supporters manipulés présents sur les lieux"... R. B.