La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a traité dans sa réunion hebdomadaire les dossiers relatifs aux cas disciplinaires. Si la 10e journée de championnat n'a pas connu de cas d'indiscipline, il n'en demeure pas moins que la suspension pour une durée deux années ferme prononcée à l'encontre du président du Rapid club de Relizane, Djilali Azzi, est la plus saillante. En effet, après avoir examiné les pièces versées au dossier et les rapports des officiels de la rencontre RCR-CRB, qui s'est soldée par la victoire du CRB par 1 à 0 au stade de Relizane, et considérant la gravité de l'infraction (propos répréhensibles et répétés avec faits aggravants d'outrage aux structures du football et d'atteinte à l'honneur et à la dignité des membres de ces structures) et le caractère de récidive, la commission de discipline décide la sanction de deux ans de suspension ferme d'interdiction de terrain et de vestiaires et une amende d'un million de dinars. Djilali Azzi, qui assume les fonctions de président du CSA/RCR, avait accusé en marge de la rencontre du CRB l'arbitre, M. Achouri, d'avoir pénalisé son équipe en lui refusant un but des plus valables inscrit de la tête par Manucho, et les images de la télévision ont montré que le but était bel et bien valable. Notons que ce président était déjà sous le coup d'une suspension de 6 mois que lui a infligée la LFP à l'issue du match face au MCO pour le compte de la 6e journée, où les deux équipes se sont neutralisées sur un score de 1 à 1 au stade de Relizane. R. A.