Cette nouvelle liaison va contribuer à coup sûr à fluidifier le réseau routier au niveau de cette zone fortement fréquentée et réputée pour ses interminables goulots d'étranglement. Les travaux de réalisation d'une voie de liaison pour contourner El-Achour et Draria seront inaugurés ces jours-ci. L'installation du chantier avec sa base de vie du côté de la briqueterie d'El-Achour touche à sa fin. Les travaux de construction de cette nouvelle infrastructure routière, qui devra redistribuer la circulation automobile à l'ouest d'Alger, ont été confiés aux filiales Travaux publics et Ouvrages d'art du groupe Cosider. Il s'agît d'une route dite pénétrante qui devra relier l'échangeur du complexe sportif du 5-juillet-1962 à la deuxième rocade sud d'Alger à partir de Khraïcia. Selon le tracé élaboré par la direction des travaux publics d'Alger, cette voie d'évitement commencera du pont 5-juillet et longera la résidence des Deux-Bassins à Oued-Romane jusqu'à l'entrée d'El-Achour du côté de l'ancienne unité de la SNMC, pour ensuite niveler le couloir de la voie express et aboutir à la seconde rocade sud depuis la zone de Khraïcia. C'est une route à double sens de 10 km de longueur. Les usagers de la route désirant regagner Baba Hacène, le Pont Américain, Saoula ou la deuxième rocade sud à partir Khraïcia ne seront plus contraints de subir les désagréments d'interminables goulots d'étranglement d'Oued Romane, El-Achour ou de Draria. Cette partie de l'ouest de la capitale est bloquée à longueur de journée et même le soir, notamment au centre de Draria. Ce projet tant attendu viendra alléger l'attente des usagers de cette partie ouest de la capitale. Les concepteurs de cette nouvelle liaison expliquent qu'elle va contribuer à coup sûr à fluidifier le réseau routier au niveau de cette zone fortement fréquentée. Les automobilistes auront ainsi l'embarras du choix d'emprunter la route qui leur convient selon leur destination. Selon la fiche technique du projet, cette pénétrante compte plusieurs ouvrages d'art et des viaducs. Parallèlement à cette pénétrante, une route urbaine sera également construite. Elle s'étend sur une longueur de 6 km. Selon le directeur par intérim des travaux publics d'Alger, M. Rabehi Smaïl, cette route permettra de créer des points de connexion à partir d'El-Achour, de Draria et de Baba Hacène. Elle va permettre aux habitués du chemin de wilaya n°111 de respirer un tant soit peu. Ce chemin qui est constamment encombré, relie le centre d'El-Achour au centre de Draria à partir du carrefour d'Aïn Allah. Le maître de l'ouvrage, en l'occurrence la direction des travaux publics, a prévu la construction de quatre ouvrages d'art dont l'infrastructure qui devra desservir le parc Dounia. L'enveloppe budgétaire prévue est de 22 milliards DA. Le délai de réalisation prévu est estimé à 30 mois. Autrement dit, la circulation automobile va encore souffrir jusqu'à 2018 dans cette partie de la capitale à fort trafic routier et qui génère une tension tout au long de la journée. L'autre projet routier, qui sera incessamment lancé dans la cadre du plan de développement du réseau routier de la capitale, est le viaduc d'Oued Ouchayah. Cette nouvelle infrastructure comprend un pont d'une longueur de 1,1 km et une route de 3,4 km, soit 4,5 km au total. Ce projet ambitionne de désembouteiller le centre-ville d'Alger depuis l'avenue de l'ALN pour relier Baraki. S'agissant des projets routiers en cours, il y a lieu de citer les deux trémies au lieu-dit Djenane Sfari. Ces deux trémies devront relier les deux pôles d'habitations, séparés par la voie express de Blida. Selon l'étude, il est prévu la construction d'un rond-point au niveau des deux tunnels. Le projet sera livré dans 6 mois. Autrement dit, les embouteillages ont encore de beaux jours devant eux sur cette voix express, particulièrement durant les heures de pointe. L'autre projet lancé déjà et qui devra contribuer à la redistribution de la circulation dans le sud-ouest de la capitale est celui devant relier Saoula à Birkhadem, sur une longueur de 3 km. Malheureusement, ce projet accuse beaucoup de retard faut-il le souligner. Le taux d'avancement des travaux est estimé à 65%. Selon M. Rabhi Smaïl, ce projet se heurte au problème d'expropriation. Mais, les choses commencent à se décanter. Il faut signaler aussi les travaux de la pénétrante de l'aéroport de 10 km qui reliera la deuxième rocade d'Alger. H H.