Le quotidien sportif français L'Equipe a relancé hier le débat sur l'avenir du sélectionneur national, Christian Gourcuff, à la tête des Verts. La probabilité de son départ est de nouveau évoquée par le média français qui s'est basé sur certaines données et informations qui entourent l'équipe nationale algérienne pour évoquer le départ du technicien français à l'issue de cette trêve internationale, c'est-à-dire juste après la double confrontation des Fennecs face à la Tanzanie la semaine prochaine, précisément les 14 et 17 novembre. La probabilité du départ de l'ex-entraîneur de Lorient a été justifiée par le média français par le fait que ce dernier "soit agacé par les critiques virulentes d'une partie de la presse et des supporters locaux, mais aussi par quelques dysfonctionnement qui perturbent sa fonction". Selon L'Equipe, "Christian Gourcuff a depuis longtemps réfléchi à son avenir. Menée notamment du côté du Morbihan, où il a passé quelques jours pour se ressourcer (cela après les deux rencontres amicales face à la Guinée (1-2) et le Sénégal (1-0) du mois d'octobre dernier), cette réflexion a abouti à sa volonté de quitter l'Algérie". Mais l'autre probabilité que la presse française évoque, c'est que le Breton ne serait pas totalement opposé à rester à son poste, lui qui bénéficie du soutien de plusieurs cadres de la sélection algérienne, les binationaux précisément, comme Brahimi ou Feghouli, ou autre Ghoulam et Mandi. "La jeune génération avait très bien accueilli l'arrivée de Christian Gourcuff qui la responsabilise beaucoup plus que son prédécesseur, Vahid Halilhodzic, aujourd'hui, que cela soit perçu comme un manque de discipline embête de nombreux joueurs qui ne comprennent pas le sentiment de crise qui les entoure et veulent démontrer que Gourcuff est l'homme de la situation", indique-t-on à L'Equipe selon un témoignage d'un proche de la sélection nationale. Les Français annoncent déjà Gourcuff du côté du Club Rennais. Pour rappel, Liberté avait évoqué le sujet le 15 octobre dernier. "Un accord a été trouvé avec le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, pour une séparation à l'amiable dès la fin du second tour des éliminatoires du Mondial 2018, soit à la mi-novembre prochain, et ce, quel que soit le résultat des deux matches qualificatifs à la phase des poules", a révélé une source de la FAF à Liberté le mois d'octobre dernier. "La FAF ne compte pas, vu l'importance du double rendez-vous tanzanien, annoncer la séparation à l'amiable pour le moment, mais une chose est certaine, Gourcuff passera l'hiver en France", ajoute notre interlocuteur. Pourquoi ? "Au-delà des imperfections tactiques relevées, la panique de Gourcuff commence à déteindre sur le groupe, en témoignent les nombreux cas d'indiscipline (Slimani, Soudani, Brahimi) pour ne citer que ceux-là. Le groupe échappe à Gourcuff, et ce dernier lui-même ne supporte plus la pression du public algérien. Il a du mal à comprendre cette impatience des Algériens, il réagit mal aux critiques, en témoignent ses propos scandaleux contre la presse. Du coup, la FAF a décidé de changer d'entraîneur dès le mois de novembre afin de préparer sereinement la phase des poules des éliminatoires du Mondial 2018 et la CAN-2017 avec un technicien plus costaud, surtout que ces éliminatoires ne débutent qu'au mois d'octobre 2016". A. I.