Les dépassements à la réglementation régissant l'activité industrielle ou mécanique sont constatés à travers pratiquement toutes les communes de la Coquette, entre autres à El-Hadjar, El-Bouni et Berrahal où des projets qualifiés de "hautement polluants" poussent tous les jours. Les habitants du lotissement résidentiel Zerdazi situé au cœur de Berrahal, 30 kilomètres à l'ouest de Annaba, ne savent plus où donner de la tête, face à la multiplication de projets polluants. Ainsi, le laxisme continue à avoir la peau dure. Les dépassements à la réglementation régissant l'activité industrielle ou mécanique sont constatés à travers pratiquement toutes les communes de la Coquette, entre autres à El-Hadjar, El-Bouni et Berrahal où des projets qualifiés de "hautement polluants" poussent tous les jours. Il en est ainsi à Berrahal, précisément à la nouvelle cité résidentielle Zerdazi ainsi que du côté de la cité du Palmier, où le moins que l'on puisse dire, des "ateliers" mécanique et de ferronnerie, à ciel ouvert activent, à la grande surprise des habitants. Ces derniers s'interrogent comment l'enquête commodo et incommodo a pu aboutir, d'autant plus que ces projets en question se sont avérés, en outre, générateurs de pollution aggravée et surtout de nuisances sonores et dont la pratique ne se faisait pas au niveau des locaux ou ateliers, mais plutôt en plein air sur les trottoirs et la chaussée. En effet, plusieurs mois après l'ouverture de ces "ateliers" de la manière la plus illicite, les locataires de la cité ont frappé à toutes les portes sans que leurs doléances soient entendues. "Nous vivons un calvaire inimaginable du matin au soir : l'incessant va-et-vient des véhicules, dont des camions de fort tonnage, ronronnement de moteurs avec tout ce que cela implique comme émanation de fuel-oil brûlé et poussières, qui agressent à plusieurs mètres à la ronde", nous-dit-on. Pis encore, des locataires affirment que des mécaniciens qui activent sur les lieux faisaient généralement leurs besoins naturels au grand jour sur la chaussée... Les habitants révèlent aussi qu'à chaque sortie sur les lieux, des employés du service technique de l'APC font l'objet de menaces, d'intimidations et d'insultes, par les contrevenants. "Ce quartier a perdu beaucoup de son image, en raison d'une situation totalement anarchique. En plus, devant l'absence des pouvoirs publics, c'est la loi de la jungle qui règne", ajoutent nos interlocuteurs. B. B.