Le wali de Béjaïa, Ould Salah Zitouni, a rencontré, jeudi dernier, les investisseurs de la région. Le wali a émis, d'emblée, le vœu de recevoir à l'avenir les investisseurs en fonction de leurs zones géographiques ; deux ou trois, à définir. Le chef de l'exécutif a indiqué que cette réunion, élargie — en vérité à un conseil de wilaya, élargi —, vise à poser les nombreux problèmes rencontrés sur le terrain par les investisseurs et à les solutionner. Bien que la situation économique du pays invite à la rigueur, malgré les restrictions budgétaires, le wali a indiqué que deux plateformes industrielles de 75 hectares chacune verront le jour à El-Kseur et à Beni Mansour dans la commune de Boudjellil. Le permis de lotir de la première a été signé ; le deuxième le sera incessamment. Plus encore, un guichet unique est ouvert au niveau de la wilaya où doivent atterrir les dossiers d'investissements ou d'extension pour les entreprises déjà en activité. Il a décrété que la bureaucratie sera désormais bannie de l'administration dont il a la charge. "Sinon, on n'a qu'à me saisir officiellement. Car Béjaïa, poursuivra-t-il, recèle des potentialités à même de faire décoller son économie." Lors des débats, les intervenants ont insisté d'abord sur la relance des zones d'activités commerciales, lancées depuis des décennies, mais dont les projets sont toujours en souffrance. C'est le cas des zac d'Amizour où de petites unités ont été érigées sans jamais entrer en service. La ZAC de Timezrit, qui compte 38 bénéficiaires, dont seulement 19 actes de concession ont été établis. Le wali a exigé de la directrice de l'agence foncière de wilaya de dresser un inventaire global sur ces zones d'activité, afin, dira-t-il, d'être fixé, d'engager les travaux et de permettre ensuite aux investisseurs de se lancer. On apprendra que les commissions ad hoc ne se sont jamais réunies, d'où la situation jugée lamentable de certaines ZAC. M. O.