Le développement économique local reste tributaire en partie du foncier industriel qui se fait rare et de la prise en charge efficace des zones industrielles et d'activités. Deux zones industrielles (ZI), d'une superficie totale de 154,72 ha, sont fonctionnelles à Béjaïa : Iheddaden et Akbou. 25 ha n'y sont pas occupés, tandis que sur les 179 ha des seize zones d'activités (ZAC) de la wilaya plus de 57 ha sont inoccupés. C'est beaucoup. L'Etat a réaffirmé sa volonté de récupérer les poches industrielles non exploitées au moment où les ZI et les ZAC restent dans le besoin d'un meilleur aménagement. L'argument de la rareté du foncier industriel est avancé pour justifier ce nombre insuffisant de zones sur tout le territoire de la wilaya. Deux autres ZI, de près de 175 ha chacune, sont en projet depuis quelques années ; une à El Kseur et l'autre à Boudjellil. Deux ZAC sont aussi en projet à Seddouk (29 ha) et Kherrata (55 ha). Autant d'espaces générateurs de richesses pour l'économie locale, dont a besoin le reste des 52 communes de la wilaya. «La rareté du foncier a découragé les porteurs de projets qui se sont orientés soit vers l'importation, soit vers la promotion immobilière spéculative», constate la direction de l'énergie et des mines de la wilaya.