Le dernier bidonville Mestari-Brahim de Aoubellil, dans la daïra de Aïn Kihal, qui date de 1956 où s'entassaient 150 familles dans des conditions difficiles, sera définitivement rasé au plus tard avant la fin de l'année avec le relogement du dernier habitant. C'est ce qu'on a appris dimanche des autorités locales lors de l'opération de relogement de 80 familles vers des logements publics locatifs décents qui entre dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, en attendant le recasement de 42 autres familles qui devrait se dérouler vers le 20 décembre 2015 après l'achèvement des travaux de raccordement au réseau d'assainissement et de l'aménagement extérieur. Le reste des familles, comme l'avait précisé Kada Benchiha Mehadji, le maire de Aoubellil, ont bénéficié soit d'un logement rural, soit d'un logement social ou tout simplement n'y ouvrent pas droit en raison de la non régularisation de leur situation. C'est le cas de Mme Ralem Malika, une veuve avec une fillette à charge, qui a déclaré à la presse qu'on lui avait coupé l'électricité. Selon le maire, son dossier ne sera étudié qu'une fois qu'elle justifiera d'une résidence de plus de cinq ans. Ceux qui ont bénéficié de logements sociaux seront relogés au plus tard vers la fin du premier trimestre 2016 avec la prochaine distribution des 128 logements LPL dont les travaux ont atteint un avancement de 90%. La récupération de cette parcelle de terrain d'une superficie de 5 ha servira à construire un CEM et une école. M. L