S'exprimant hier à Azeffoun, à 70 km au nord-est de Tizi Ouzou, à l'occasion d'un hommage rendu aux anciens militants du FFS de 1963, Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, a qualifié la loi de fiances 2016 adoptée lundi dernier par l'APN, dans un climat houleux, "d'antisociale, antinationale et anticonstitutionnelle". L'orateur désignera cette loi de finances comme étant "le début de la fin du système". Pour Nebbou, cette loi est destinée à "appauvrir davantage les pauvres et enrichir davantage les riches". Et d'ajouter que le FFS rejette catégoriquement cette loi adoptée "avec violence" tout en affirmant que le FFS a sa propre "stratégie" pour la bloquer, sans toutefois donner plus de précisions. Tout en promettant d'aller jusqu'au bout du combat pour faire abroger cette loi, Mohamed Nebbou indiquera encore que "certains articles de la loi de finances, notamment l'article 66, ont été abrogés en commissions avant qu'ils ne soient réintégrés en plénière en usant de méthodes dictatoriales par la partie majoritaire au Parlement". Concernant l'appel du FLN à la constitution d'un front national de soutien au président de la République, Nebbou dira que ce dossier est à l'étude au niveau de notre parti et la réponse sera rendue publique prochainement, tout en soulignant qu'"au FFS, nous sommes pour la constitution d'un front qui renforcera la démocratie". Il rappellera, par ailleurs, qu'un "consensus national" est la seule solution pour sortir de la crise politique et du marasme social et économique actuels. Mohamed Nebbou a, toutefois, refusé de commenter la dernière sortie médiatique du général Mediène Mohamed, dit Toufik, concernant l'affaire du général Hassan, en expliquant que "le FFS ne commente pas les positions des personnes". K. T