Les autorités du secteur de l'énergie misent sur les potentialités des sous-sols de Hassi Messaoud, Hassi R'mel et les nouveaux gisements pour augmenter la production des hydrocarbures, mais sans compromettre pour autant la pérennisation de la ressource. En termes clairs, Sonatrach vise une croissance de 5% de l'exploitation du champ mais en maintenant la production à son seuil actuel, soit environ 400 000 barils par jour. Ce qui revient à dire que le PDG de Sonatrach en poste, Amine Mazouzi, adopte une stratégie au long cours complètement différente de celle mise en œuvre par Chakib Khelil. M. Mazouzi ne veut nullement, selon des sources internes au groupe pétrolier, intensifier le niveau d'extraction du gisement de Hassi Messaoud afin de pouvoir conserver ce champ pour les générations futures. L'ancien patron du groupe, Chakib Khelil, escomptait, par contre, tirer la production du site à 600 000 barils par jour pendant 40 ans. Si le plan avait été exécuté tel que tracé, il aurait endommagé considérablement le gisement par des arrivées d'eau et/ou de gaz, et ce, avant l'épuisement de la ressource.