Profitant de sa visite dans la daïra d'Ouaguenoun et de la rencontre avec les comités de villages de la région, le wali Brahim Merad a annoncé la création de nouvelles cellules chargées d'accompagner le développement, impliquant pour la première fois la société civile. Ces cellules comprendront des directeurs de l'exécutif, des attachés du cabinet en partenariat avec le mouvement associatif et des comités de villages. Ces cellules sont chargées de la qualité de la vie, du développement humain, de l'action économique, des grandes manifestations, de l'habitat et de l'urbanisme, de l'agriculture, de l'amélioration du service public, du suivi des gros projets, de l'emploi, de la solidarité, de la santé, de l'éducation, de la formation et du suivi du projet d'alimentation en gaz naturel de la wilaya. Selon le wali, "avec ces cellules nous serons plus proches des problèmes que vit le citoyen et nous serons appelés à les prendre en charge dans les meilleurs délais". Lors de cette visite, le wali a apprécié les potentialités agricoles de la région qui est première dans la production de lait dans la wilaya. Les producteurs locaux lui ont demandé la réalisation de nouvelles pistes agricoles qui permettront de désenclaver certains pâturages et de réhabiliter le mini-barrage d'eau n°6 à l'arrêt depuis les années 90. La population a aussi demandé le maintien du projet d'hôpital d'Ouaguenoune qui, selon le P/APC, a été gelé. Sur ce point, M. Merad s'est montré rassurant en précisant que "les projets gelés ne seront systématiquement pas annulés mais plutôt ajournés". À Timizart, en plus d'un projet de logements visité, le wali a inspecté le projet du nouveau lycée d'Abizar. À Taourirt Mimoun, la population, confrontée au problème du manque d'eau, a demandé à être raccordée au barrage de Taksebt. "Nous sommes alimentés en eau une fois par quinzaine", affirme un membre des comités de villages, en évoquant également l'insécurité qui touche les établissements scolaires et universitaires. Concernant l'alimentation en gaz naturelle, le même citoyen a révélé que la localité détient le triste record de 1% de mise en service. Il a affirmé que 43 foyers attendent d'être raccordés au réseau électrique aux lieux-dits Igounane, Ameur et Oumlil. Les citoyens ont aussi soulevé le problème de raccordement au réseau internet, devenu un outil incontournable, un citoyen ayant même déclaré qu'"à l'heure où on parle de la généralisation de la 4G, chez nous la 2G est un luxe eu égard à l'inexistence de la fibre optique". K. T