L'Etat n'envisage pas d'acheter des actions Telecom Italia Tout en ayant un œil sur l'évolution du dossier et pouvant utiliser son droit de veto pour protéger le réseau fixe, l'Etat Italien n'a pas l'intention d'acheter des actions de Telecom Italia pour contrer la montée d'investisseurs français au capital de l'opérateur, selon Reuters. Les actionnaires français de Telecom Italia sont : Vivendi premier actionnaire du groupe avec 20,116% des parts, et qui souhaite se voir attribuer quatre sièges au conseil d'administration, ainsi que Xavier Niel, le fondateur d'Iliad, qui dispose d'options d'achat de plus de 15% du capital, ce qui fera de lui le deuxième actionnaire de l'opérateur italien. Les spéculations vont bon train accordant à l'Etat italien la volonté d'acheter des actions Telecom Italia via la Cassa Depositi e Prestiti (CDP). Selon une source anonyme citée par Reuters, "la CDP n'est pas en train de prendre une participation". Néanmoins, le gouvernement s'inquiète d'un éventuel accord entre Vincent Bolloré, président de Vivendi, Vincent Bolloré, et le diffuseur Mediaset, de Silvio Berlusconi, aboutissant à une décision pouvant entraîner des suppressions d'emplois au sein de Telecom Italia. Deux opérateurs mobiles pakistanais annoncent leur fusion Deux opérateurs de réseaux mobiles du Pakistan, Mobilink et Warid, vont fusionner, créant un opérateur unique avec près de 45 millions de clients. La transaction est la première du genre dans le secteur des télécommunications mobiles au Pakistan. Commentant l'accord, Jean-Yves Charlier, chef de la direction de VimpelCom, a déclaré: "Nous sommes ravis d'annoncer l'accord avec les actionnaires Dhabi Groupe à combiner nos entreprises au Pakistan." La transaction devrait créer des synergies en matière de dépenses d'investissement de capital (Capex) et de dépenses d'exploitation (Opex) d'une valeur actuelle nette d'environ 500 millions de dollars. Le chiffre d'affaires combiné des deux sociétés pour les 12 mois à septembre 2015 a été de 1,4 milliard de dollars. VimpelCom et les actionnaires du Groupe Dhabi ont convenu que le conseil d'administration sera composé de sept administrateurs, dont six seront nommés par VimpelCom et GTH, et un nommé par les actionnaires du Groupe Dhabi. Le PDG Jeffrey Hedberg de Mobilink deviendra le PDG de la nouvelle entité l'entreprise. Mobilink va d'abord acquérir 100% des actions de Warid, ensuite les actionnaires du Groupe Dhabi vont acheter environ 15% des actions de Mobilink. Samsung nomme un nouveau chef pour les affaires mobiles Samsung Electronics a nommé D.J. Koh, directeur de la recherche et le développement mobile, comme le nouveau chef du département des communications mobiles de l'entreprise. Le mouvement intervient après quelques revers enregistrés dans l'activité mobile de Samsung au cours du mandat de l'ancien patron de cette division, J.K. Shin, y compris une sous-estimation de la demande pour le Galaxy S6 Edge+, tout en surestimant la demande pour le Galaxy S6 avec un écran non courbé. La société sud-coréenne est le plus grand acteur dans le marché des smartphones, mais cela n'a pas été reflété dans ses résultats du troisième trimestre qui a vu les profits de Samsung légèrement diminuer par rapport au trimestre précédent, parce que la compagnie a réduit le prix de Galaxie S6 et S6 Edge+ pour aider à stimuler les ventes, et a également vendu un pourcentage plus élevé de téléphones d'entrée et de milieu de gamme moins chers. L'entreprise a expédié 84,5 millions de smartphones au troisième trimestre, en hausse de 6% à la même période l'an dernier, pour 23,8% de part de marché mondiale, selon IDC. Toshiba et Fujitsu envisagent une fusion de leurs opérations PC Des discussions sont en cours entre les constructeurs informatiques japonais, Toshiba et Fujitsu, pour une éventuelle fusion de leurs activités dans les ordinateurs personnels (PC). Toshiba qui risque une condamnation à une amende de près de 60 millions de dollars pour un scandale comptable, veut lever de l'argent frais. Il a annoncé en octobre avoir cédé ses capteurs photo à Sony et a déclaré plus d'un mois plus tard qu'il réfléchissait à une scission puis à une mise en Bourse de l'essentiel de ses activités dans les semi-conducteurs. Fujitsu, qui avait déclaré en octobre son intention de scinder sa division PC, a annoncé récemment qu'il envisageait plusieurs possibilités pour cette activité. Si cette fusion venait à être concrétisée, la société qui en serait issue réaliserait un chiffre d'affaires de l'ordre de 1.200 milliards de yens (neuf milliards d'euros) et bénéficierait, surtout, d'économies d'échelle qui constitueraient un sérieux avantage lors des discussions avec ses fournisseurs. Néanmoins, cette éventuelle fusion ne risque pas de bouleverser la situation pour les deux constructeurs qui ne représentent à eux deux que 6% des ventes mondiales de PC mondiales, un marché dominé par Lenovo, HP et Dell.