La moitié des crimes est liée à la corruption. Tel est le constat des différents services chargés d'établir les données de la criminalité durant l'année 2004 en Algérie. Si les chômeurs sont très impliqués dans les crimes et autres délits, on retrouvera d'autres catégories sociales comme les fonctionnaires (plus de 15%) et ceux qui exercent des fonctions libérales (près de 25%). Sur ce plan, la région de l'est du pays se distingue par cette catégorie de “criminels de luxe” ayant commis des crimes et des délits invraisemblables. Selon le lieutenant-colonel du commandement de la 5e Région militaire, la gendarmerie nationale se prépare, actuellement, à faire face à cette catégorie de crimes dont la moitié est liée à la corruption. Dans deux années, au plus tard, l'institut de criminalité sera opérationnel et permettra d'effectuer des enquêtes assez poussées avant de passer à l'inculpation par l'aveu et par la preuve.