Cet important sommet, 5e du genre et initié en 2011 par le groupe chinois StarTimes, s'était tenu à Cape Town par un jour d'été, puisque c'est l'été dans cette région du monde. Et, c'est dans cette magnifique ville côtière que nos amis chinois et africains ont décidé de se rencontrer pour présenter chacun sa vision de la coopération dans le domaine des médias et de la communication. L'objectif de cette rencontre est de mettre en place une dynamique entre les nations africaines et la Chine pour impacter au mieux dans une "nouvelle ère de coopération gagnant-gagnant" dans les médias. Cette coopération porte, entre autres, sur l'amélioration des infrastructures, le passage de l'analogique au numérique via les toutes dernières innovations technologiques, la création de contenus propre à chaque pays afin d'offrir les meilleurs bouquets aux futurs abonnés. Cela, sans oublier le nivellement vers le haut de la profession dans les médias qui passera par une formation accrue, donc un transfert de technologie, afin de permettre un transfert de compétence global et aussi pérenniser une information de qualité, accessible à tous, cohérente et pertinente. Ce sommet a été co-organisé par le ministère de l'Information de la Chine et deux groupes chinois, StarTimes et Naspers. La présence et la qualité des participants nous donnent un aperçu de l'importance accordée à ce rendez-vous sino-chinois des médias session-2015. Plus de 47 pays africains étaient représentés, dont l'Algérie, l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du Sud, 120 médias, dont 17 sont chinois, 130 délégués et 18 participants chinois de haut niveau étaient présents. Pour développer l'ensemble des objectifs, une série d'interventions de haut niveau ont eu lieu lors de la plénière qui se tenait, en cette matinée du 1er décembre 2015 dans le Centre international des conventions de Cape Town. Politiques et experts sont intervenus pour exprimer l'intérêt de mettre en place dans chaque pays africain des médias performants et de qualité. Pour affiner cette démarche, des tables rondes ont été programmées dans l'après-midi dans le cadre du partage d'expérience et des attentes des différents médias africains. Cette volonté implique aussi une politique de modernisation des médias actuels dans ces pays. Pour cela, la Chine se présente comme un interlocuteur de choix, de par l'expérience et l'expertise de ses entreprises, qui ont fait leurs preuves à travers le monde. L'expérience de StarTimes Groupe en est un exemple. Ce groupe est présent en Algérie. En effet, cette entreprise chinoise active au niveau mondial, et plus particulièrement en Afrique, vu les liens d'amitié qui lient la plupart des pays africains à la Chine. À plus de 4 000 collaborateurs dans le monde, dont 3 000 en Afrique, elle s'est spécialisée dans la haute technologie dans le domaine de la radio et télévision. Ces solutions couvrent actuellement la place de la télévision numérique terrestre (TNT), comprenant l'infrastructure et son exploitation, la création de contenus et la mise en place de bouquets numériques. StarTimes sont les initiateurs de ce sommet sino-africain des médias. Ils en sont à la 5e édition. Le président de StarTimes a proposé, lors de ce sommet, que ce grand rendez-vous devienne annuel. Y. B.-M. (*) journaliste collaborateur, ex-expert consultant, Onudi-Vienna