Les 25 employés de l'entreprise Bapiva, chargée de la réalisation du téléphérique de Tizi Ouzou ont observé, hier, un rassemblement devant le stade du 1er-Novembre où se trouve une partie du chantier, suite à un préavis de grève de huit jours adressé à la direction de l'entreprise. Les grévistes ont exhibé des pancartes où on pouvait lire : "Bapiva, non au chantage", "Touche pas à mon salaire" ou encore "Bapiva, touche pas aux syndicalistes". "En plus de la sanction des syndicalistes, renvoyés pour avoir élaboré une plateforme de revendications, nos responsables imposent des lois qui dépassent les relations de travail", dira un travailleur sanctionné. Dans une plateforme de revendications, signée par la section syndicale affiliée à l'UGTA, les travailleurs exigent "le versement régulier des salaires, la mise à la disposition des employés des tenues de protection, la désignation d'un correspondant social, le payement des journées fériées antérieures, l'élaboration d'un règlement intérieur et la conclusion d'une convention collective ainsi que la réintégration des travailleurs et des syndicalistes sanctionnés". K. T.