Les membres de l'Association des anciens moudjahidine du Malg s'inclinent avec respect devant la mémoire du regretté Hocine Aït Ahmed, l'homme et le militant qui a, dès sa prime jeunesse, incarné et porté à la tête de l'OS, qu'il dirigeait en 1948, l'idéal national de résistance à l'occupation coloniale. Au déclenchement de la Révolution en 1954, Hocine Aït Ahmed a été le messager clairvoyant du FLN dans de nombreuses capitales et Forums internationaux, notamment aux Nations unies pour faire connaître la voix d'un peuple farouchement décidé à recouvrer sa liberté et son indépendance. Son internement en 1956, avec ses frères de combat, n'a en rien entamé la permanence de son patriotisme et de son engagement au service de la Révolution comme en témoignent ses nombreuses correspondances aux dirigeants du CCE et du GPRA. À l'indépendance du pays, son refus de toute compromission et de coup de force, conforté par la constance de ses convictions démocratiques ainsi que les avatars subis pour cela, l'ont forcé à l'exil. Hocine Aït Ahmed n'a cessé de rappeler sa vision de la voie à suivre pour construire l'Algérie dont il rêvait, une Algérie réellement démocratique, fraternelle et moderne qui offrirait à ses enfants, en plus de la liberté, la paix, la justice et le progrès. Le message et le combat de toute une vie de ce grand leader, pour la concrétisation de l'Etat de droit et des libertés, n'a pas été entendu de son vivant. Puisse-t-il l'être après sa mort. Les membres de l'Association des anciens du Malg présentent leurs sincères condoléances aux membres de sa famille et en la circonstance, assurent les militants du grand parti qu'il a créé de leur fraternelle sympathie. Paix à son âme et gloire aux chouhada. Pour l'Association AN Malg Le président Dahou Ould Kablia