La DG des Douanes s'est focalisé sur dix axes visant particulièrement la réorganisation des services centraux et extérieurs, la révision de la législation douanière, le développement d'un système d'information et de technologie de communication et le renforcement du régime des renseignements douaniers et du contrôle a posteriori. La première édition du Forum des Douanes, lancée jeudi par la direction régionale des Douanes de Tamanrasset, a été consacrée au projet de la modernisation de ce dispositif de sécurité et ses retombées directes sur le développement de l'économie nationale. Le directeur régional des Douanes de cette wilaya, Benhamla Toufik, a d'emblée souligné l'importance de cet espace d'échange de connaissances qui constitue une passerelle de communication sans tabous entre la douane et les différentes institutions, publiques et privées. L'initiative qui s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de la direction générale des Douanes permettra sans doute "la levée d'obstacles sur les opérateurs économiques actifs à même d'améliorer le climat des affaires avec pour but de promouvoir l'investissement productif. Pour se faire, la DG des Douanes s'est focalisée sur dix axes visant particulièrement la réorganisation des services centraux et extérieurs, la révision de la législation douanière, le développement d'un système d'information et de technologie de communication et le renforcement du régime des renseignements douaniers et du contrôle a posteriori. Le sous-directeur des techniques douanières, Ghemam Amara Abdessettar, a, dans son exposé sur la thématique, mis en relief l'importance de renforcer le dispositif en moyens de contrôle à l'effet de bien cadrer le commerce et la politique extérieurs et par conséquent protéger la production nationale. L'orateur a insisté sur le volet formation et la mise en place des équipements nécessaires pour la consolidation de la base de recouvrement des recettes douanières et la mise en place d'une meilleure politique de gestion des ressources humaines, et ce, à travers le développement des moyens de communication et des relations avec l'environnement. En matière de chiffres, il a fait état de sept écoles de formation à travers le territoire national d'une capacité pédagogique totale de 1300 places. Le conférencier a également parlé de certains critères de contrôle, dont l'étiquetage et le colisage permettant d'abord de savoir la traçabilité des produits, mais aussi la création d'un fichier contenant tous les contrefacteurs. Avant de conclure, M. Ghemam Amara a indiqué que dans le cadre du programme 2016-2020, le parc roulant des centres de contrôle et de lutte contre la contrebande sera renforcé de 78 véhicules spécifiques. R.K.