Après observé une grève d'un mois qui a paralysé le département des Sciences de la nature et de la vie de l'université de Tizi Ouzou, les étudiants ont décidé en assemblée générale d'entamer, depuis avant-hier une grève de la faim. Cela suite à la décision de l'administration de programmer des cours "les samedis ; un jour de week-end", affirment-ils. "Il s'agit d'une décision unilatérale, prise sans l'avis des étudiants", soulignent les concernés qui dénoncent dans une déclaration "le comportement agressif, l'utilisation d'intimidation et d'instrumentalisation des conseils de discipline, comme moyen de dissuasion pour cacher la réalité", de la part de l'administration de l'université. Ils exigent ainsi le changement de l'emploi du temps. Ils remettent également sur le tapis le comportement agressif des agents de sécurité qui ont violenté un étudiant. De leur côté, les enseignants sont revenus à la charge en organisant une marche à l'appel de la section locale du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnesto). Une marche pour dénoncer "les dernières décisions de la wilaya de geler le programme de logements destiné aux enseignants, qui viennent mettre fin à leurs espérances suscitées par les accords conclus au terme de la grève de trois mois durant l'année 2014-2015", souligne le Cnesto. La manifestation entre dans le cadre d'un mouvement de protestation de trois jours qui a débuté mardi pour réclamer "le maintien du programme présidentiel relatif au logement des enseignants, la suprématie du scientifique sur l'administratif, la sauvegarde de l'université, la satisfaction de la plateforme de revendications, la mise en œuvre inconditionnelle du protocole d'accord signé par le Cnesto et l'administration rectorale, la reconnaissance du statut de partenaire social à part entière des instances locales et nationales du CNES et l'arrêt immédiat du harcèlement administratif contre les enseignants en général et les syndicalistes en particulier", affirme le Cnesto. K.Tighilt