Hamar nous a avoué que les négociations pour obtenir la lettre de libération de Djabou n'ont pas été aussi simples avec son homologue tunisien Slim Riahi du Club Africain. "Il n'a pas été facile d'arracher l'accord du président Slim Riahi pour libérer Djabou, il voulait d'abord récupérer l'argent en euros (entre 200 000 et 300 000 euros). Comme il a constaté que Djabou n'avait pas cette somme sur lui, il a exigé ensuite les chèques de garantie en possession du joueur, mais avant d'arriver à cette solution, il m'avait demandé de lui libérer deux joueurs, à savoir Amokrane et Amada. Je lui ai signifié qu'il n'y a rien à négocier avec moi. Après avoir compris que le joueur a décidé de rentrer chez lui à Sétif, lui expliquant que sa mère était malade et qu'elle avait besoin de lui, Riahi a été par la suite compréhensif et a décidé de lui remettre sa lettre de sortie. Il faut dire aussi que Djabou s'est comporté en gentleman avec nous, il a abandonné une grosse somme en devises pour avoir cette lettre et pouvoir jouer à l'Entente. Je le remercie pour ce geste", nous a expliqué hier Hamar. R. A.