178 000 emplois directs ont été créés pour un investissement global de 112 milliards de dinars. L'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), au fil des années, est incontestablement en passe de devenir un véritable “instrument de développement” de petite et moyenne entreprise. Le directeur général, M. Abdelghani Mebarek, a affirmé que le bilan du dispositif d'aide et d'encouragement de l'Ansej à fin mai 2005 fait ressortir 63 214 projets financés, pour un montant d'investissement de l'ordre de 112 milliards de dinars. “178 000 emplois directs ont été créés”, souligne le directeur général de l'Ansej en marge d'une journée d'étude sur les opportunités de création de microentreprises dans le secteur de l'énergie des mines, au profit des jeunes universitaires, organisée hier à l'hôtel El-Aurassi. Plus de 500 entreprises sont devenues des véritables petites et moyennes entreprises, employant plus de 10 personnes chacune. Certaines, dans le textile et les logiciels, aujourd'hui, sont exportatrices. En tout état de cause, une étude exhaustive sur l'impact du dispositif sur l'économie, en général, et sur l'emploi, en particulier, est en cours de réalisation. Elle serait finalisée d'ici la fin de l'année. Mais, semble-t-il, un pré-bilan, qui a concerné 11 000 microentreprises donne un taux de mortalité de 3,25%. “D'ici à la fin de l'année, nous sommes persuadés que ce taux ne dépasserait pas 10%”, a-t-il dit. Les actions de communication entreprises par l'Ansej ont largement contribué à l'audience que connaît le dispositif. Les projets sont générés aussi bien localement que par des cadres expatriés qui retournent au pays. Des journées d'information sont organisées au niveau des universités, instituts, centres de formation, nous dit-on, pour fournir aux jeunes avant la fin de leur cursus, “l'orientation pour les préparer à envisager leur avenir professionnel autrement que par le salariat en s'engageant dans la voie de l'entrepreneuriat”. Le directeur général de l'Ansej, M. Abdelghani Mebarek, expliquant l'objectif de la journée d'étude, a souligné que des opportunités de création de microentreprises dans le secteur de l'énergie et des mines ont été identifiées lors de la tenue du séminaire des walis sur le nouveau dispositif Ansej organisé les 22 et 23 octobre 2003 sous le haut patronage du président de la république. Il s'agit de l'exploitation de gisement de gypse, de la pierre de taille, du sel, de la distribution de gaz butane, des petites stations de GPL, du transport et de la distribution du carburant. Les résultats déjà enregistrés par le secteur de l'énergie “sont prometteurs”, soutient le secrétaire général du ministère de l'énergie et des mines. Il rappelle que l'entreprise de distribution des produits pétroliers Naftal a déjà engagé avec l'Ansej une convention de partenariat dans le cadre de la création de microentreprises au profit de jeunes chômeurs. “Au total, 138 microentreprises-pilotes, réparties sur 26 wilayas, sont en voie de création avec Naftal sur un programme évalué à 490 microentreprises qui devront permettre de créer 1 896 emplois directs”, souligne le secrétaire général du ministère de l'énergie et des mines. Sonelgaz n'est pas en reste. À fin 2004, il a été enregistré la création de nombreuses microentreprises dans les branches du gaz et de l'électricité qui ont permis de porter le nombre d'emplois créés à 10 325 contre 3 185 en 1999, soit une hausse de 224%. Le directeur général de l'Ansej relève que dans le secteur de l'énergie et des mines, le nombre de créations de microentreprises s'élève à 617 pour un montant d'investissement de l'ordre de 980 millions de dinars et un nombre de 2 100 emplois directs créés. Meziane rabhi