Depuis son ouverture officielle, le 16 avril 2015 dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale de la culture arabe 2015", la salle Zenith, située à la cité Zouaghi et rebaptisée Ahmed-Bey, ne s'est acquittée d'aucune facture d'électricité, jusqu'à hier. Les dettes, induites par les charges, se sont accumulées jusqu'à atteindre le seuil de 700 millions de centimes car la structure ne disposait pas de budget, nous dit-on. L'infrastructure qui, rappelle-t-on, est gérée par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), a ainsi pris le gros risque d'être pénalisée par une coupure des services de Sonelgaz, alors que la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe" amorce son dernier virage à trois mois de sa clôture. Ce n'est donc qu'hier dans l'après-midi que les factures ont été honorées. Le Zénith de Constantine n'est pas un cas isolé en la matière. Le palais de la culture Mohamed-Laïd-El-Khalifa, se trouvant au cœur historique de la ville, a été plongé dans le noir pour défaut de paiement de ses factures d'électricité. Aussi, les responsables de la structure ont été contraints de délocaliser ses activités vers le centre culturel Malek-Haddad.