Magistrats, officiers de police judiciaire, officiers de gendarmerie, avocats et étudiants en droit ont participé, hier au Parc national de Tlemcen, à une session de formation de trois jours organisée par la Commission nationale consultative de promotion et de la protection des droits de l'homme (CNCPPDH), en partenariat avec l'ambassade du Royaume-Uni à Alger et Penal Reform International. Des experts jordaniens en droit ont été sollicités pour apporter leur concours à cet atelier qui doit aborder les questions en rapport avec la formation des personnels chargés de l'application des lois en Algérie en matière de normes de protection des prévenus lors des enquêtes préliminaires. L'objectif des travaux vise à sensibiliser les fonctionnaires vis-à-vis de l'humanisation des conditions de la détention préventive des prévenus avant leur procès. D'ailleurs les exposés présentés lors de la première journée ont porté sur "les normes internationales en matière de protection des droits de l'homme lors de l'enquête préliminaire à travers les concepts, caractéristiques et références", "les prérogatives de la police judiciaire" et "les problématiques les plus importantes affrontées par les prévenus devant les services chargés de l'exécution de la loi lors de l'étape de l'enquête préliminaire". Il est prévu que d'autres thèmes soient soumis à réflexion, parmi eux la procédure pénale et ses limites auprès de la police judiciaire, le traitement judiciaire des enfants et des femmes en conflit avec la loi auprès de la police judiciaire, l'assistance judiciaire, le code de conduite du personnel chargé de l'exécution de la loi. À noter que ce séminaire est à sa troisième édition et sera clôturé par une série de recommandations que la CNCPPDH compte diffuser auprès des tribunaux et cours. B. Abdelmajid