La signature du jeune milieu de terrain du Chabab, Fahem Ouslati, le week-end dernier, n'est pas restée sans effet du côté de Belouizdad. Le fait que des responsables des Canaris aient pris attache directement avec ce joueur junior a provoqué le courroux de la direction du club du CRB, qui, par le biais de son premier responsable, Ali Ferah, dénonce fortement cette pratique. Ce dernier n'a, d'ailleurs, pas manqué de parler de sa grande déception quant à cette façon d'agir de la JSK. “J'en veux beaucoup aux responsables de la JSK dans cette affaire car, je trouve que leur comportement est incorrect. Je suis très déçu de la façon avec laquelle ils veulent chiper le joueur Ouslati. Par principe, ils auraient dû prendre attache avec nous avant d'entreprendre quoi que se soit. Il s'agit d'un joueur junior qui appartient toujours au CRB et qui ne partira qu'avec notre autorisation. En tout cas, je trouve que ça n'honore pas les responsables d'un aussi grand club comme la JSK”, dira Ferah. Il rassure, en outre, les supporters du club de Laâqiba : “Le joueur Ouslati est toujours avec nous. Il ne jouera dans aucun club à part le CRB. Vendredi, on a discuté avec son père et lui. Il a reconnu s'être trompé sur ce qu'il a fait. Il nous a même avoué avoir signé sur un coup de tête et que cela n'a pas été sa réelle volonté. L'affaire est close donc, la JSK n'aura pas Ouslati. Et je vous informe qu'il vient de signer le nouveau contrat au profit du CRB, jusqu'à 2008.” Par ailleurs, au sujet de la barre technique du Chabab, les responsables restent, désormais, dans l'attente d'une réponse de Abdelhak Benchikha qui est au Qatar afin de négocier son éventuel engagement avec l'équipe d'Oum Salal, de la deuxième division qatarie. Benchikha devait se prononcer, certes, hier sur son avenir au sein des Rouge et Blanc, mais cela n'a pas empêché pour autant les responsables belouizdadis de songer à son successeur. Deux noms sont sur les tablettes du président du Chabab comme de potentiels candidats à la succession de Benchikha. Il s'agit, en effet, de Mustapha Biskri et Abderrahmane Mehdaoui. M. B.