Le président du conseil d'administration (CA) du CA Bordj Bou-Arréridj (Ligue 2 Mobilis) a estimé, hier, au cours d'un point de presse, que la désignation des arbitres de la rencontre CABBA-O Médéa (0-1), disputée jeudi pour le compte de la 18e journée, s'assimilait à de la "hogra". "Nous voulons d'abord savoir pourquoi notre rencontre face à Médéa a été avancée à jeudi alors que nous avons joué samedi passé face au MC El-Eulma, ce qui ne nous a pas permis de bénéficier d'un temps de récupération adéquat", a souligné Kamel Boudjelal. Secundo, a-t-il ajouté, "nous nous demandons toujours pourquoi le trio arbitral initialement désigné n'a pas fait le déplacement et nous voulons connaître l'identité de ces derniers qui, selon le président de la commission d'arbitrage, n'ont pas pu se déplacer car victimes d'un accident". Le président du CA a poursuivi en affirmant que le 4e arbitre, en l'occurrence M. Messadji, qui "était présent au stade, a procédé à la vérification des licences des joueurs et pouvait parfaitement, selon les règlements, officier la rencontre". Or, a-t-il encore indiqué, "l'on a préféré, contre toute attente, désigner un arbitre de la ville de Bordj Bou-Arréridj, M. Zouaoui, qui a été plus que partial en nous privant de deux penalties plus que flagrants". M. Boudjelal a fait savoir, avant de conclure sa conférence de presse, que le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, et celui de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, ont été saisis au sujet de ce "peu de considération pour le club".