Le recours à la nationalité algérienne de la part des joueurs étrangers constituera certainement une solution pour eux afin de continuer à évoluer dans le championnat algérien. La nouvelle circulaire émanant de la FAF est catégorique sur la question : aucun club ne pourra engager un joueur étranger pour des raisons que tout le monde connaît. Les joueurs étrangers encore présents au niveau des clubs algériens n'ont qu'à aller jusqu'au bout de leur contrat. Une fois leur bail achevé, ils n'ont qu'à plier bagage. Certains joueurs qui se sont adaptés à leur nouvelle vie en Algérie vont devoir se débrouiller pour trouver d'autres clubs preneurs ailleurs. Et recourir à la nationalité algérienne sera une solution définitive à ce problème pour ces étrangers avides de poursuivre l'aventure chez nous. C'est le cas d'ailleurs du centre-avant de l'USMA, Andriamahitsinoro Charles Carolus. Ce dernier se trouve en Algérie depuis 10 ans. Il a d'abord entamé ses débuts dans le championnat national du côté du WAT avant d'atterrir à Soustara en s'engagent pour un contrat de cinq ans, c'est-à-dire jusqu'en 2017. Mieux, il a fondé un foyer en épousant une Algérienne tout en se convertissant à la religion musulmane. Considéré comme un élément-clé dans l'échiquier du finaliste de la dernière édition de la Ligue des champions africaine, Andréa ne voudra en aucun cas quitter l'Algérie, sauf pour un club étranger à la limite de ses ambitions financières et sportives. Les Usmistes réfléchissent d'ailleurs à l'idée de lui demander la nationalité algérienne pour solutionner le problème, sachant qu'il ne reste au Malgache qu'une année et demie de contrat (2017), surtout que cela ne devra pas lui poser de problème pour continuer à évoluer en sélection malgache. En effet, la FIFA n'interdit pas aux joueurs d'avoir une double nationalité. Les exemples ne manquent pas. Plusieurs cadres de la sélection nationale de football disposent de la nationalité française. Et cela ne les a pas empêchés de rejoindre les Verts. Donc, Andréa pourrait devenir algérien tout en portant les couleurs de Madagascar. L'USM Alger n'est pas le seul club à réfléchir à cette option, dans la mesure où le MC Oran n'écarte pas cette éventualité. En effet, le club-phare d'Oran espère conserver le Libyen Zaâbiya dans son effectif. L'ex-attaquant de la JSK sera en fin de contrat au mois de juin prochain. L'urgence est de trouver une parade pour contourner la nouvelle réglementation de la FAF, et recourir à la demande de la nationalité algérienne est une issue à ce problème. En revanche, ce problème n'est pas posé au MO Béjaïa, dans le cas où les Bougiotes voudraient conserver leur recrue hivernale, en l'occurrence le Tchadien Morgan Betrorangal. Ce dernier dispose de la nationalité algérienne, et de ce fait la nouvelle loi ne le concerne pas. C'est dire que recourir à la nationalité algérienne s'avère la solution pour les joueurs étrangers. N. T.